LIBREVILLE, 02 novembre 2024 (AGP) – Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, député de la Transition et acteur de la société civile, a tenu une conférence de presse, ce samedi 2 novembre, à Libreville, pour présenter son précis sur le projet de Constitution du Gabon, a-t-on constaté.
«Le projet de Constitution comporte 173 articles, dont au moins 109 repris de l’ancienne Constitution, 8 articles pouvant créer la discorde, 6 communs à plusieurs autres pays et 50 articles consacrant une grande avancée depuis 1959», a fait savoir Geoffroy Foumboula Libeka Makosso.
Le député de la Transition a décrypté de nombreux articles du projet de Constitution. Il s’agit notamment de l’article 62 sur la dissolution de l’Assemblée Nationale, sauf en régime présidentiel, et de l’article 123 sur la nomination des juges constitutionnels par le Président de la République.
Il a également analysé quelques principes susceptibles de constituer une grande avancée depuis la Constitution de 1959, tels que le préambule sur la démocratie pluraliste et participative, et les articles 1, 33, 94 et 169 sur la reconnaissance des ancêtres, l’enseignement national dans les écoles, l’interdiction de l’homosexualité au Gabon et l’affirmation de la politique nataliste.
Il a aussi mentionné les articles 7, 24, 27 et 94, qui reconnaissent la société civile, les traditionalistes, les ministres du culte, l’entrepreneuriat, le numérique, l’intelligence artificielle, le statut de l’opposition, le service militaire, le foncier, etc.
Cependant, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso a relevé quelques principes susceptibles de créer la discorde et la polémique. Comme l’article 2 sur la fête de la Libération, qui devrait être dans une loi, un décret ou un arrêté, mais pas dans la Constitution.
Ce résumé du projet de Constitution du Gabon contient 24 pages et et 173 articles, soit au moins 53 articles de plus que la Constitution de 1991 et ses différentes révisions.
JDMB/TYM/CBM/FSS/EN
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