MAKOKOU , 17 octobre (AGP)- Le projet « Effets hérités et reconstitution des forêts du paysage de l’Ivindo », a été présenté aux chercheurs, au cours d’un atelier qui s’est tenu du 16 au 17 octobre 2024 à Makokou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo (nord-est), a-t-on constaté.
Au cours d’un atelier d’adoption d’un protocole standardisé sur les parcelles et méthodes socio-historiques pour une meilleure collecte des données, le directeur général adjoint de la recherche scientifique, le Pr Christiane Atteké, représentant le chef de ce département ministériel, a reconnu que, « l’Ogooué-Ivindo est une province stratégique pour la conservation de la biodiversité » .
Selon elle, cette province est la seule du pays qui abrite trois parcs nationaux grâce à la biodiversité de son paysage et à l’existence d’une richesse exceptionnelle en biodiversité.
Il s’agit notamment des parcs de l’Ivindo, la Lopé et celui de la Mwagna.
Pour le directeur de l’Institut de pharmacopée et de médecine traditionnelle (IPHAMETRA), par ailleurs co-porteur du projet, Pr Nestor Engone Obiang, l’objectif visé dudit projet, est de reconstituer les paysages forestiers de la province en se basant sur les données historiques et écologiques.
Il a également ajouté, que l’effet hérité en écologie consiste à montrer l’impact des perturbations passées sur le fonctionnement et la structure d’un écosystème.
La perturbation dont il s’agit ici, consiste à regarder l’impact des villages abandonnés sur la structure forestière.
Pour les participants, cette rencontre avec les chercheurs, leur a permis d’avoir une idée réelle sur les questions de l’immigration des communautés locales.
Ce projet lancé mercredi dernier et, dont les travaux vont se poursuivent sur le terrain vendredi et samedi, est mené entre autres avec l’IPHAMETRA, l’Université de Lausanne (Suisse) représentée par Gretchen Walters, également co-porteur du même projet, au centre de recherche d’Ipassa.
RGB/NMM/ZSO/DT/EN
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