Libreville, 26 juillet 2024 (AGP) – Le Réseau Femme Lève-Toi a réuni jeudi 25 juillet 2024, les acteurs engagés dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), dans le cadre du projet « Act VBG ». Cette rencontre, qui s’est tenue au siège de cette ONG, à Libreville avait pour objectif de coordonner des actions conjointes visant à éradiquer ce fléau, en dressant notamment un plaidoyer commun et efficace.
Aux côtés des professionnels des Droits de l’homme et des institutions judiciaires, dont les Officiers de Police Judiciaire (OPJ), il a été question pour l’ensemble des participants de faire des propositions, dans le but de mettre en place ce plaidoyer.
Cette réunion a également permis d’évaluer les progrès du Gabon dans cette lutte, notamment à travers le concept “Gabon Égalité”, initié en 2020. De nombreux textes avaient été adoptés dans cette optique, un numéro vert avait été mis en place pour signaler les cas de violence, et divers outils institués, pour des résultats plutôt positifs.
Cependant, le centre d’accueil «Gabon Égalité», chargé d’offrir un espace d’écoute aux victimes de VBG, rencontre actuellement des difficultés pour mener à bien ses missions. Une situation qui justifie le léger ralentissement des actions sur le terrain, et qui pourrait conduire, si l’on n’y prend garde, à une recrudescence du phénomène.
Les VGB désignent des actes préjudiciables, perpétrés contre une personne en raison de son appartenance sexuelle.
Au Gabon, elles demeurent un problème préoccupant, malgré la ratification de traités relatifs aux Droits de l’homme. Une enquête réalisée en 2018 a révélé que près de 7 personnes sur 10 (68,5 %) ont été victimes d’au moins une forme de VBG au cours des 12 derniers mois. Que ce soit des violences psychologiques et verbales, physiques, économiques et sexuelles, ou domestiques.
LNM/LNL/DT
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