Libreville, 20 juillet 2024 (AGP)- La cérémonie de dédicace et présentation officielle de l’ouvrage intitulé : «Les crimes rituels au Gabon : approche criminologique et judiciaire du phénomène » dont l’ auteur est Eddie Minang, docteur en droit de l’Université Paris Panthéon Assas, par ailleurs magistrat hors hiérarchie, Procureur général adjoint, près de la Cour de Cassation du Gabon, a eu lieu vendredi 19 juillet 2024, à la Bibliothèque de l’Université Omar Bongo (UOB).
L’ouvrage interroge les crimes dits rituels sur le prisme du droit, mais aussi de la sociologie et de l’anthropologie. Et même si dans leur mise en œuvre, les crimes rituels font intervenir une part importante de mysticisme et d’irrationnel, il reste qu’ils peuvent être soumis à la rigueur de l’analyse scientifique.
C’est tout le mérite de l’exercice auquel s’est livré, le Dr Minang à partir de son approche criminologique et judiciaire.
L’auteur a ainsi présenté son ouvrage en ces termes : « cet ouvrage est le fruit de plusieurs années de recherches qui ont été couronnées par une thèse de doctorat, soutenue à l’Université de Paris Panthéon Assas. Ce livre contient exactement 392 pages.» Ajoutant : « le choix de ce sujet a été motivé par des raisons d’ordre personnelles, sociales et scientifiques(…) En 2016, alors que j’exerçais les fonctions de procureur général, j’ai été bouleversé par l’impunité criarde dont avait bénéficié, un présumé commanditaire d’un atroce crime rituel. C’est à partir de là que j’ai commencé à réfléchir sur cette pratique qui consiste à tuer, puis à prélever les organes humains appelés cyniquement pièces détachées. »
Notons que, cet ouvrage est divisé en 2 grandes parties, subdivisées chacune en 2 titres et chaque titre comprend 2 chapitres. Ainsi, la première partie est axée sur les aspects culturels et criminologiques du phénomène et la deuxième partie est quant à elle, consacrée aux aspects juridiques.
Cette présentation d’ouvrage a vu la présence, de plusieurs hautes personnalités du corps judiciaire et universitaire, des leaders religieux, et du président de l’association de lutte contre les crimes rituels (ALCR) Jean Elvis Ebang Ondo
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