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Gabon/Consommation: «La sécurité alimentaire est un enjeu important » (Anatole Kabounou Onkoni, DG AGASA)

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Libreville, 22 Juin 2024 (AGP)- Dans une interview accordéeàl’ Agencegabonaisede presse, le directeur général de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA), Anatole Kabounou Onkoni, est revenu sur les mécanismes de vérification des aliments, en vue de protéger la santé des consommateurs.

AGP : Comment reconnaître un produit avarié ? Et quelles sont les sanctions qu’encourent les responsables de la marchandise quand l’alerte est authentifiée?

Anatole Kabounou Onkoni : Quand un aliment n’est plus dans sa couleur naturelle, c’est déjà une suspicion pour pouvoir faire un contrôle analytique. Une fois l’alerte prononcée, on prend un échantillon pour faire des analyses microbiologiques afin de détecter les micro-organismes qui prouvent qu’un aliment est périmé ou impropre à la consommation. Même un aliment végétal, lorsqu’il ne se présente plus sous sa couleur d’origine, c’est une alerte. À ce moment là, vous appelez le 1411 et nos équipes se deploient sur le terrain. Si l’alerte est authentifiée, on sanctionne en saisissant la cargaison. Pour les cas graves, la marchandise peut être détruite par les inspecteurs qui sont également officiers de la police judiciaire.

Récemment, Prix Import a été interpellé sur la qualité de ses produits. Quelles sont les conclusions de votre intervention ? Quelles sont les mesures strictes qui ont été prises à cet effet ?

En ce qui concerne Prix Import, nous avons eu une alerte sanitaire. Une fois sur le terrain pour l’inspection, nos équipes se sont rendues compte qu’il y avait bien un certain nombre de produits qui étaient avariés, dépassant la date limite de consommation et d’utilisation optimale. Pour ce qui est des mesures, en tant qu’administration régie par une réglementation, nous avons appliqué les textes.

Comment s’organise votre direction pour veiller à ce que les aliments commercialisés soient de qualité ?

Nous avons un plan de surveillance sur tout Libreville. Depuis que j’ai pris mes fonctions, quatre brigades ont été réactivées. Il y a essentiellement des brigades qui interviennent dans les grands établissements et d’autres qui s’occupent de l’alimentation de la rue. À l’intérieur du pays, nous avons des PIFF, qui sont des points d’inspection frontaliers. Ils font en sorte que les aliments qui rentrent au Gabon, que ce soit par voie aérienne, maritime ou routière, soient contrôlés. Quand il y a une importation,  l’AGASA s’assure que les produits ont respecté un certain nombre de contrôles dans les pays d’origine. Si on se rend compte qu’il y a des suspicions, on effectue des contrôles analytiques. Les contrôles se font aux frontières, au sein des magasins ou dans les entrepôts.

Au vu de ce qui précède, quel est le message que vous adressez aux consommateurs ?

 La santé alimentaire est une affaire de tous. Il faut que les populations y adhèrent. Quand vous remarquez une suspicion, appelez le numéro vert pour lancer une alerte en signalant que vous avez constaté une anomalie. La sécurité alimentaire est un enjeu important. Une population qui mange sainement a plus de sérénité. Nous devons faire preuve de vigilance, en faisant attention à notre alimentation.

FB/LNL/DT 

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