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Libreville, 20 juin 2024 (AGP)- Le Représentant Résident du FMI au Gabon, Gomez Agou, a, en présence du ministre de l’Économie et des participations, Mays Mouissi, rendu public ce jeudi 20 juin 2024 le rapport de cette institution sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique Subsaharienne, édition 2024, a-t-on constaté.
Ledit rapport montre qu’après quatre années « mouvementées », les perspectives pour l’Afrique Subsaharienne s’améliorent, bien que timide. Concrètement, il s’agit « d’une reprise timide et couteuse » comme le souligne en effet, ledit rapport, qui montre que la croissance passerait de 3,4 % en 2023 à 3,8 % en 2024 avant d’atteindre 4 % en 2025.
Le même rapport relève également les déséquilibres macroéconomiques qui ont tendance à s’atténuer avec pour conséquences la pénurie de finances qui se poursuit pour les Etats de la région.
À cela, s’ajoutent les coûts d’emprunt élevés.
Aussi, faut-il le souligner, les économies de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) s’inscrivent dans une dynamique de reprise avec une hausse du PIB de 2,3 % en 2023, selon le FMI.
Revenant sur le cas du Gabon, le ministre Mays Mouissi a rappelé que « ces changements institutionnels, qui ont été opérés depuis le 30 août 2023, est un facteur d’importance à prendre en compte dans notre lecture de données présentées par le FMI…« .
Pour le Représentant du FMI, Gomez Agou, ce rapport relève trois bonnes nouvelles, trois défis principaux et trois priorités.
A propos des défis, ils sont, selon M. Gomez Agou, axés sur la monnaie qui continue d’être cher et rare. Une situation imputable à la pandémie du coronavirus, l’inflation, au changement climatique, l’insécurité alimentaire, la montée des tensions sociales, entre autres.
En matière de priorités, le Représentant Résident du FMI a insisté sur la nécessité de continuer à assainir et à poursuivre les réformes structurelles.
CEM/FA/DT
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