Économie

Gabon: le groupe Olam et Arise indexés, peut-être à tort

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Libreville,  18 juin 2024 (AGP)- Pointé du doigt ces dernières semaines par une partie de la société civile gabonaise (le ROLBG, le CONASC et l’ASCORIM), le groupe singapourien, principal partenaire économique de l’État, est mis en mal du fait de ses pratiques et de son traitement du personnel jugé peu orthodoxe. D’aucuns militeraient déjà en faveur d’une rupture totale entre l’État gabonais et le principal exploitant de la Zone économique spéciale de Nkok.

Pourtant, une autre partie de la société civile n’y voit en rien un péril en la demeure. C’est le cas du coordonnateur de l’ONG IDRC Africa, Hervais Omva, lequel a simplement invité, l’État gabonais et le groupe Olam et Arise, à se remettre sur la table et à poursuivre sur de véritables bases gagnant-gagnant, biaisées certainement au départ, par les dirigeants déchus.

« Le Groupe Olam et Arise a créé en 14 ans plus d’emplois et, a ouvert les portes de l’industrialisation au Gabon, bien plus que certaines entreprises qui sont installées chez nous depuis les indépendances », a fait constater l’ingénieur agronome.

Lui de poursuivre : « … il serait maladroit de mettre le tort sur un seul partenaire. Dans le cas qui fait l’objet de notre discussion, je considère que les torts sont partagés. Lorsque l’investisseur est arrivé au Gabon, il n’a rien imposé. Ce sont les dirigeants qui, avec leur facilité, ont plongé dans le non respect d’un certain nombre de cadres, ce, malgré les interpellations que nous avons faites à l’époque. Je pense que  tout ceci peut se discuter autour d’une table. Le gouvernement Gabonais d’aujourd’hui a une certaine vision et celle-ci devrait être respectée par l’ensemble des partenaires ».

Pour rappel, Il est reproché à ces industriels le non-respect des dispositions légales en ce qui concerne les droits des travailleurs. Ainsi que « les dérapages sur le non-respect des normes de protection environnementale dans les sites d’exploitation agricole et forestière ». Autant de griefs qui aurait conduit, au lendemain du 30 août, à un mouvement d’humeur des employés.

SM/FA/DT

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