Libreville 17 juin 2024 (AGP) – La caravane de prise en charge et de dépistage sur la drépanocytose, dont la marraine est la Première Dame Zita Oligui Nguema, se tiendra du 17 au 18 juin, à la fondation Jean François Ondo, sis à Damas. Cette initiative vise à inciter les gouvernants à repenser la prise en charge et la gestion de la pathologie au Gabon, a appris l’AGP.
Identifier les potentielles maladies, améliorer la gestion des cas, avoir une cartographie complète de la situation et amener les autorités à la prise en charge des personnes malades, c’est le but recherché par la caravane sur la drépanocytose qui s’est ouverte, ce lundi 17 juin à Libreville à la fondation Jean François Ondo, au quartier Damas, dont la marraine est la Première dame, Zita Oligui Nguéma, en hommage au Pr Alain ONDO.
Lors de cette ouverture de la caravane, malades et parents ayant fait le déplacement, ont pris d’assaut les tentes placées sur la voie et dans la cour de la clinique. À tour de rôle, à l’appel par numéro, les patients sont envoyés vers les infirmiers et médecins pour prendre les paramètres et les consultations. Les cas malades, sont internés afin d’avoir un diagnostiqué avancé sur leur état de santé.
Selon un membre du service communication, «les 1000 fiches qui étaient prévues pour les deux jours, ont été épuisées. Nous avons dû ajouter plus pour prendre tout le monde», a-t-il avoué. Ajoutant, «pour la caravane sur les 12 médecins enregistrés dès le départ, compte tenu de l’abondance, il y a eu un renfort au niveau du personnel soignant. On compte des médecins généralistes, des pédiatres, etc.
Entre les dépistages, les consultations gratuites et les prises en charge, cette opération permettra aux personnes malades démunies d’être suivies.
Selon la présidente du collectif de défense de lutte contre la drépanocytose au Gabon, Aline Matsa Ondo, la caravane de ce matin va se poursuivre à l’intérieur du pays. Elle vise à interpeller les populations à se faire dépister tôt, pour être prises en charge. Au-delà, elle est également un moyen pour les jeunes qui se projettent dans la vie sexuelle ou le mariage de connaître très tôt s’ils sont porteurs de gènes à l’origine de la maladie, avant de pouvoir s’engager.
Aussi permettra-t-elle au gouvernement de faciliter ou de prendre en charge le coût de ces traitements, à l’instar des autres maladies comme le diabète et le sida. Elle prend fin demain avec en prime une cartographie et un rapport.
FO/LNL/FSS
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