Libreville, 26 mai 2024 (AGP) – Dans un entretien accordé au média Gabon 1ère le vendredi 24 mai écoulé, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Paul-Marie Gondjout, est revenu sur la question du respect des droits de l’ex-président de la République, Ali Bongo Ondimba (en résidence surveillée) et de quelques membres de sa famille en détention préventive à la Prison centrale de Libreville depuis le ‘’Coup de la libération’’ par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institution (CTRI), précisant que « M. Ali Bongo Ondimba et ses proches ne sont pas victimes de séquestration et ils n’ont subi aucun acte de torture ».
Lors de l’entretien accordé au média Gabon 1ère, le membre du Gouvernement de la Transition n’a pas manqué de rappeler les efforts consentis par le Gabon, dans le cadre de la restauration des institutions, notamment en matière de respect des droits de l’Homme ; et plus particulièrement en ce qui concerne les engagements internationaux pris par le Gabon dans ce domaine.
Cet entretien avec le Garde des Sceaux fut l’occasion donnée à ce dernier d’indiquer qu’ »Ali Bongo Ondimba et ses proches ne sont pas victimes de séquestration et qu’ils n’ont subi aucun acte de torture. Il s’agirait des allégations qui visent à instrumentaliser la justice française et à jeter l’opprobre sur le Gabon, a-t-il affirmé.
Il est, par ailleurs, revenu, au cours de cet échange, sur l’intérêt d’œuvrer à la normalisation des relations entre la France et le Gabon. Plutôt que de prêter le flanc aux allégations de Conseils français qui ont déposé une plainte devant le tribunal de Paris, pour arrestation illégale, séquestration aggravée par des actes de torture et de barbarie.
Il n’en est rien de tout cela, a-t-il expliqué. Contrairement à ce qui se dit depuis le 14 mai 2024 sur la grève de la faim supposée de l’ex président et ses deux jeunes fils pour protester soit disant contre la séquestration et les actes de torture dont seraient victimes les membres de leur famille en détention préventive depuis le ‘’coup de la libération’’.
Selon Paul-Marie Gondjout, les auteurs de ces allégations devraient se féliciter des dispositions prises par le Comité pour la Transition et la Restauration des institutions (CTRI) partant le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma, en vue de les sécuriser, de faire respecter leurs droits et de leur donner la possibilité de rencontrer parents, amis et connaissances, sans restriction aucune et ce conformément à la loi en vigueur en République Gabonaise.
Au-delà des améliorations qui restent à faire à l’échelle nationale pour des meilleures conditions de détention au Gabon. Il a précisé que le Gabon n’a pas à rougir. Les services consulaires, les médecins, les avocats et autres conseils rencontrent régulièrement les personnes citées plus haut et pour lesquelles les rapports médicaux sont de nature à rassurer.
En un mot, leurs droits sont respectés et il n’y a aucun souci majeur à se faire à propos. Les réformes en cours citées dans le domaine des droits de l’homme ; les avancées au niveau du Parlement avec l’adoption du texte sur la Commission nationale des droits de l’homme, l’adoption du traité sur la traite des personnes, les efforts consentis en vue de la modernisation, de l’extension et de l’amélioration des conditions de détention dans toutes les prisons du Gabon sont autant d’atouts qui témoignent de ce que les autorités de la Transition sont sur la bonne voie.
FSS/AGP
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