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Libreville, 19 avril (AGP) – Sous l’égide du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) et de la Banque africaine de développement (BAD), un projet de renforcement des capacités sur cette question a été lancé jeudi 18 avril dernier à Dakar au Sénégal, rapporte l’Agence marocaine de presse (MAP).
Dénommé projet de renforcement des capacités dans la lutte contre le terrorisme (LBC/FT), il concerne les Etats en transition de l’Afrique de l’Ouest. Concrètement, il cible dix pays de la sous-région dont le Burkina Faso, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, la Sierra Leone, le Togo, outre les Comores.
Selon Edwin W. Harris, directeur général du GIABA, qui s’est exprimé lors de la cérémonie de lancement dudit projet, «C’est un projet de trois années, financé par la BAD, qui viendra avec des ressources supplémentaires d’un montant de cinq millions dollars (soit plus de trois milliards de francs CFA) pour faciliter la tâche au GIABA dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le blanchissement d’argent».
L’objectif visé est d’assister les Etats membres du GIABA qui sont en transition dans le cadre de l’évaluation nationale des risques, de renforcer les capacités des autorités compétentes et celles du secrétariat du GIABA.
Il s’agira également de contribuer à l’identification, à la prévention et au recouvrement des produits de la criminalité dans ces Etats membres. Ce, par le soutien et la mise en œuvre des orientations stratégiques et du plan d’action du GIABA en matière de LBC/FT.
A cela s’ajoute l’appui à la mise en œuvre de la stratégie de résilience de la région de l’Afrique de l’Ouest, afin de remédier à la fragilité et de compléter la politique du Groupe de la Banque sur la prévention des flux financiers illicites (FFI), le cadre stratégique et le plan d’action sur la prévention des FFI en Afrique.Lors de la cérémonie officielle de lancement, le représentant de la Banque africaine de développement au Sénégal, Mohammed Chérif, a dit toute l’importance de ce projet pour les pays bénéficiaires et pour la BAD dont le rôle est d’appuyer les pays africains pour le développement économique et social du continent.
CEM/FSS
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