Journée internationale de lutte contre la corruption : les jeunes au cœur de la lutte contre le phénomène

Libreville,  10 décembre 2023 (AGP) – La Journée internationale de lutte contre la corruption a été commémorée, le samedi 9 décembre écoulé à Libreville, sous le thème : ‘’Corruption et développement : les vulgarités des jeunes face à la corruption’’.

À l’occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte contre la corruption, la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), a organisé une série de discussions autour du thème retenu cette année : corruption et développement : les vulgarités des jeunes face à la corruption’’.

C’était en présence du Vice-président de la Transition, joseph Owandault Berre, et d’un parterre d’inviter, dont le ministre en la Réforme des Institutions, Murielle Minkue-Mintsa, et de nombreux jeunes.

Axées sur les actions de prévention relative à la sensibilisation et à l’éducation de la jeunesse face à la corruption, les discussions du jour qui ont, entre autres, porté sur l’impact de la corruption sur la jeunesse, le renforcement des capacités des jeunes dans la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.

Les travaux de cette journée ont permis à l’organisation et aux panélistes d’aborder la thématique sous plusieurs angles, de sorte à engager une collaboration avec les jeunes, dans le cadre de la lutte contre la corruption au Gabon.

‘’Nous nous retrouvons donc ce jour dans le cadre de la mission de prévention qui consiste à mener des actions de sensibilisation et d’éducation visant à prévenir la corruption, à susciter et à façonner des comportements aptes à favoriser chez les jeunes citoyens, une attitude de rejet de cette gangrène’’, a déclaré le président de la CNLCEI, Nestor Mbou.

Confortés par l’initiative et les domaines thématiques de discussions abordés au cours des échanges, tels que l’impact de la corruption sur l’avenir des jeunes, le renforcement des capacités des jeunes dans la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, les jeunes présents ont, en guise de contribution, suggéré aux pouvoirs publics de mettre en place les mécanismes nécessaires devant protéger les lanceurs d’alerte qui dénonceront les faits de corruption.

«Au nom de la jeunesse, j’appelle le gouvernement de transition, les entreprises, la société civile, les confessions religieuses à s’unir, pour mettre en place des politiques anti-corruption rigoureuses, et faire en sorte que ceux qui abusent de leur pouvoir soient responsables de leurs actes. Nous devons encourager la dénonciation des faits de corruption et protéger les lanceurs d’alertes», a formulé le président du Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG), Dariss Nyoundou Souza.

DM/FSS