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Port-Gentil, 29 Novembre 2023 (AGP) – La rupture d’approvisionnement en farine de la ville de Libreville vers Port-Gentil, la capitale provinciale de l’Ogooué-Maritime (Ouest), suite à des problèmes logistiques avec les compagnies de transport maritime, a occasionné un manque de ce produit alimentaire dans les boulangeries locales, entraînant ainsi une pénurie de pain, depuis deux jours dans la capitale économique gabonaise.
Concernant cette pénurie de farine, qui affecte la commune, Moukala Mohamed, responsable d’une boulangerie à Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué-Maritime, a exprimé des inquiétudes. En effet d’après ce dernier, malgré des tentatives antérieures de solidarité entre les boulangeries, pour partager leurs stocks de farine, aucune d’entre elles ne dispose actuellement de farine pour produire du pain.
D’après ces explications, les autorités locales avaient été informées précédemment des difficultés rencontrées par les boulangeries, en raison de l’augmentation du prix de la farine et de la rareté des approvisionnements adéquats.
Malgré cela, le prix du pain est resté inchangé à Port-Gentil, comme demandé par les autorités locales, même si la matière première, la farine, devient de plus en plus difficile à obtenir. Cela a causé des pertes financières pour les boulangeries, certaines devant même payer des prix considérablement plus élevés pour se procurer de la farine en période de pénurie.
Des efforts ont été entrepris pour obtenir de nouveaux approvisionnements de farine de Libreville vers Port-Gentil, mais il semble y avoir eu des retards dans ces livraisons, bien que des conteneurs soient prévus pour arriver bientôt.
Les gérants de boulangeries attendent une réunion avec le gouverneur pour discuter de la situation. Ils espèrent recevoir un nouvel approvisionnement en farine, afin de pouvoir reprendre leur production de pain.
Par ailleurs, ces derniers cherchent une solution durable à ce problème, appelant à l’intervention de l’État pour assurer un approvisionnement constant en farine, évitant ainsi les pertes financières et le manque de pain dans la commune.
Pour l’heure, ce manque de pain a des conséquences sur les vendeurs de sandwich dans les établissements scolaires et aux abords de certaines administrations. Ces femmes, qui vivent de leur activité génératrice de revenu (AGR), ont perdu pour certaines une bonne partie de leur nourriture car elles ne savaient pas que mardi matin le pain allait manquer. À cela s’ajoutent les élèves qui n’ont pas pu se procurer leur sandwich.
Vivement que cette situation revienne à la normale.
PMA/ANM/FSS
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