Oyem, 09 Octobre 2023 (AGP) – Le représentant provincial de l’Union Nationale (UN), Jean Christophe Owono Nguema, a entamé, le 7 octobre dernier à Oyem, une tournée d’explications sur la transition politique en cours au Gabon, auprès des habitants de la commune.
Cette tournée a pour objet, selon M. Owono Nguema, d’édifier les uns et les autres sur le bien-fondé de celle-ci et les résultats escomptés au terme de la transition entamée au soir du 30 août 2023.
‘’Tel que vous le savez tous, notre pays a été libéré par nos vaillants militaires et sans effusion de sang. Car je vous le dit sans ambages, le régime déchu avait déjà planifié de tuer à nouveau les gabonais qui allaient, invariablement, descendre dans la rue contester les résultats tronqués que le centre gabonais des élections (CGE) venait de rendre public, à 3 heures du matin le 30 août’’, a indiqué Jean Christophe Owono Nguema.
Selon ce dernier, l’action des militaires gabonais du 30 août dernier est, en réalité, une action de libération du Gabon et non un putsch militaire, d’où l’adhésion totale des gabonaises et des Gabonais à cette initiative.
Interrogé sur la durée de la transition, présidée par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, l’ancien parlementaire a expliqué aux siens que le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a laissé au peuple gabonais la liberté de fixer la durée de celle-ci, au cours du grand dialogue national qui se tiendra dans quelques mois à Libreville.
Jean Christophe Owono Nguema a appelé tous ceux qui ont des contributions écrites à faire pour le dialogue national, tel que le recommande le Premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima, d’aller les déposer au cabinet du gouverneur de la province qui se chargera de les faire remonter au cabinet du Premier ministre.
‘’La transition en cours doit nous permettre d’élaborer une nouvelle Constitution, qui sera soumise à l’approbation des gabonais par référendum et mettre en place des institutions fortes, de sorte que le prochain président de la République, notamment, sera élu dans les conditions de transparence totale, sans contestation possible. Il ne sera plus possible de modifier, la prochaine Constitution n’importe comment par la seule volonté des tenants du pouvoir, comme cela était le cas dans le passé’’, a déclaré Jean Christophe Owono Nguema.
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