Port-Gentil, 14 septembre 2023 (AGP) – Un collectif d’anciens employés de Neo Securité, dirigé par Emboumba Anguilet Joseph, porte-parole du groupe, a décidé de rompre le silence sur les injustices subies pendant de longues années. Ces travailleurs, ayant consacré 10 à plus de 13 ans de leur vie au service de cette entreprise, se retrouvent aujourd’hui dans une situation de détresse et de précarité, laissés sans salaires ni droits sociaux.
Bien que le directeur général, Ruud Gullit Mbina, ait fixé les montants à verser à chaque agent sans les impliquer, personne n’a protesté. Malheureusement, selon ces travailleurs, il n’a jamais daigné verser le moindre centime qu’il avait promis. « La moindre des choses, c’est qu’il nous reverse ce qu’il nous a promis« , soutient Honoré Boudjaghan, un ex-employé aujourd’hui sans emploi.
En outre, leur ex-employeur, non seulement a omis de verser les salaires de fin de contrat qui leur étaient dus, mais, il a également négligé de payer leurs cotisations sociales à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), malgré les déductions mensuelles effectuées sur leurs salaires.
La situation est d’autant plus alarmante que M. Mbina a fermé l’entreprise et se déplace librement entre Port-Gentil et Libreville, sans craindre aucune répercussion judiciaire. Pendant ce temps, les anciens employés se retrouvent laissés pour compte, confrontés à des difficultés financières majeures, notamment en cette période de rentrée scolaire.
Le collectif a porté plainte, mais les procédures légales n’ont pas abouti comme prévu. Après trois mois d’attente, l’inspection du travail a désorienté les employés en les renvoyant au tribunal de manière individuelle, ce qui a grandement découragé les plaignants.
Dans leur quête de justice, les anciens employés de Neo Securité sollicitent notamment l’intervention des autorités, pour mettre fin à leur calvaire et leur permettre de retrouver une vie digne, loin de la précarité qui les accable aujourd’hui.
LNS/PMA/ANM/FSS
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