LAMBARÉNÉ, le 22 août (AGP)-Prévu démarrer à 15h, c’est finalement à 21h que le meeting d’Albert Ondo Ossa et la plateforme Alternance 2023 a démarré à Lambaréné. Une longue attente qui n’a pas découragé les migovéens, venus l’écouter en grand nombre.
En ouvrant la série d’interventions, François Ndong Obiang, président de cette plateforme de l’opposition, a présenté tous les candidats qui ont renoncé à leur ambition d’être président du Gabon, pour soutenir la candidature du professeur Albert Ondo Ossa. Lors de son adresse à la population, la consigne donnée a été claire, celle de voter « A20’’, entendez Albert Ondo Ossa, « pour libérer le Gabon« .
Pour Alexandre Barro Chambrier, François Ndong Obiang, Mike Jocktane et Bertrand Zibi Abeghe, membre de cette coalition politique, c’est le nombre de votants qui fera la force qui impulsera le changement à la tête du Gabon, au soir du 26 août 2023.
« Nous allons faire ce qui n’a jamais été fait pour libérer le Gabon. Et nous avons commencé à faire ce qui n’a jamais été fait. Aujourd’hui, nous passons à l’accélération, nous passons à une étape supérieure« , a indiqué Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la patrie et la modernité.
Pour les leaders politiques qui se sont succédé à la tribune, la consigne est « d’ignorer les législatives le 26 août (…) Vous allez juste voter le président Ondo Ossa et la liste des locales de votre parti. Une fois élu, Albert Ondo Ossa va dissoudre la nouvelle Assemblée nationale pour de nouvelles législatives« , ont-t-ils indiqué.
Prenant la parole, Albert Ondo Ossa a indiqué que le message délivré est « un message d’espoir et de détermination« . Il vise à rendre la dignité aux Gabonais et à délivrer le pays de 60 ans du système Bongo-PDG, a-t-il précisé. « Je suis ici pour vous dire qu’il y a espoir. Le Gabon doit se relever. Avant l’heure, ce n’est pas l’heure, après l’heure, ce n’est pas l’heure. L’heure, c’est l’heure ! Et, il n’est pas normal que notre pays soit dans cet état. 60 ans de pouvoir, c’est trop, 60 ans des Bongo, c’est trop. Vous avez devant vous la figure du changement. Il faut mettre l’homme au centre du développement. L’homme, c’est sa formation, c’est sa santé, c’est son travail et sa retraite. Voici les quatre piliers sur lesquels nous travaillerons », a-t-il déclaré.
TLAM/ANM/FE
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