Libreville, 26 mai 2023 (AGP) – Au cours de la conférence des ministres en charge du genre et de la promotion de la femme de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) qui se tient à Libreville depuis le 25 mai, les organismes internationaux sont mobilisés pour s’engager dans l’accompagnement des projets des femmes de la CEEAC.
Théâtre des débats sur plusieurs thématiques, la promotion de l’entrepreneuriat féminin et de l’égalité des sexes contribue à la création d’emplois et à l’autonomisation des femmes dans leurs familles et au sein de leurs communautés.
À ce propos, les partenaires au développement présents à cette conférence témoignent leur soutien aux femmes. «Nous sommes là aujourd’hui à nous poser des questions, comment améliorer la condition des femmes. La première chose à mettre en lumière par l’ONU femme, est le cadre normatif par l’appui technique de la charte de lutte contre les discriminations de genre. L’ONU femme s’engage, avec les autres pays à travailler, afin que toutes ces recommandations voient le jour. Et mettre un partenariat avec d’autres organismes, travailler sur un projet, mettre en place une direction de suivi et la nécessité d’étude pour avoir un impact concret sur ce que nous voulons mettre en œuvre», a indiqué le directeur régional adjoint de l’ONU femme, Florence Raes, ajoutant que l’organisme dont elle a la charge met à disposition des fonds pour accompagner les projets concrets.
Dans ce même élan, le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), quant à lui, s’engage à mettre à contribution un montant d’un million de dollars, soit six cent onze millions cinq cent mille francs CFA. L’objectif est d’accompagner les projets des femmes de la CEEAC.
Au cours de ces échanges, les participantes, pour la grande majorité, ont eu l’occasion de poser les questions en rapport avec la thématique «Renforcer le partenariat pour une meilleure mobilisation des ressources en faveur des droits et l’autonomisation des femmes en Afrique Centrale». Les préoccupations ont porté sur les promesses de financement des projets des femmes non tenues par certains organismes.
En réponse à cette question qui a satisfait plus d’un, le représentant de la Banque africaine de développement (BAD) a souligné que «des rencontres seront organisées dans chaque pays pour informer, mobiliser les partenaires financiers, sans manquer de relever les appels à projet disponible sur leur site web ».
Au représentant résident du PNUD, Francis James, de renchérir qu’ «au lieu de chercher l’argent, chercher les projets concrets et venez nous voir. »
Le ministre en charge de l’Égalité des genres, Erlyne Antonela Ndembet-Damas, s’est réjouie, au moment de clôturer la séance plénière, de la forte mobilisation de la société civile qui, par ailleurs, ait des relais des informations.
TYM/CBO/FSS
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