Lambaréné : une malade mentale sème la terreur dans le 2e arrondissement

Lambaréné, 07 Mai 2023 (AGP) – La thématique des «Fous agressifs dans la ville du Grand Blanc» n’a cessé d’être abordée par la presse migovéenne, ces derniers temps. Celle-ci ne cesse de tirer la sonnette d’alarme, à ce propos, vu la prolifération de ces personnes dans la localité. En ce moment, une malade mentale, physiquement agressive, sème la terreur dans le 2ème arrondissement de la commune de Lambaréné, la capitale provinciale du Moyen-Ogooué (Centre).

La ville de Lambaréné, dans la province du Moyen-Ogooué, continue de faire parler d’elle quant au phénomène des personnes atteintes de maladie mentale, qui errent çà et là dans la localité. Ces derniers temps, la situation prend des tournures inquiétantes, vu qu’une femme atteinte de démence, sème la terreur dans le 2ème arrondissement de la commune et s’illustre dans la casse des véhicules stationnés, à son passage.

Ce dimanche 7 mai, les propriétaires et chauffeurs des voitures stationnées le long de la nationale 1, à la hauteur du quartier Isaac, ont vécu une journée cauchemardesque. Cette dernière a détruit tous ces véhicules, à son passage, causant ainsi des dommages matériels importants, vu l’ampleur des dégâts.

Une situation qui vient remettre, au goût du jour, le sempiternel problème des malades mentaux, errants dans les rues de Lambaréné, chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué et ses environs. Surtout que parmi ces fous figurent, malheureusement, dès personnes agressives qui n’hésitent pas à importuner, violenter où casser ce qu’elles trouvent sur leur passage.

En soulignant que ces fous sont, généralement, munis d’objets dangereux ou armes blanches, tels que : arrache-clou, machettes, et autres, au vue et au su des autorités compétentes, sans que cela n’émeut personne.

Rappelons que la dernière agression, occasionnée par cette catégorie de personnes, remonte au 30 avril dernier. Laquelle agression a coûté la vie au jeune compatriote Christ Mboundou Mbadinga, âgé de 7 ans.

À défaut de lyncher la femme en question, auteure de ces actes répréhensibles, les populations physiquement remontées ont jugé utile de la conduire au commissariat dudit arrondissement.

Face à cette situation, à quand la prise de responsabilités, aussi bien de la part de l’État que de la part des parents ?

TLAM/ANM/FSS