Mouila, le 22 mars 2023 (AGP)-Les travaux de l’atelier de renforcement des capacités des magistrats des juridictions de Lambaréné (Moyen Ogooué), Tchibanga (Nyanga) et Mouila (Ngounié), dans la lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes et la protection de la liberté d’expression au Gabon, se sont achevés le week-end écoulé à Mouila, sur une note de satisfaction des participants et des initiateurs de ce programme.
Après avoir été nourris et documentés sur la protection de la liberté d’expression, ainsi que sur les mécanismes de protection des journalistes dans l’exercice de leur travail, les garants des libertés individuelles et collectives ont reçu leurs attestations de formation. Cette solennité s’est déroulée en présence du deuxième maire adjoint, Rigobert Tsamba, représentant le maire de la commune de Mouila, et bien d’autres personnalités.
‘’Permettez-moi, au nom du gouvernement de vous adresser mes sincères remerciements pour votre participation active aux assises qui s’achèvent aujourd’hui. Vous êtes désormais formés en matière de protection des journalistes. Je vous exhorte vivement à mettre ces connaissances en pratique et à cultiver le partage de l’information dans vos juridictions respectives’’, s’est exprimé, Guy Martial Boucal, représentant le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, qui a clôturé lesdits travaux.
’’Nous avons appris beaucoup de choses sur le journaliste et le personnel des medias’’, a indiqué pour sa part Illicht Ndjeme, procureur de la République près le tribunal de Tchibanga, dans la province de la Nyanga. Un avis partagé par Christian Mba Meloume, doyen des juges près le tribunal de Lambaréné, dans la province du Moyen Ogooué. ’’C’est un séminaire important qui renforce nos capacités dans le cadre de l’exercice de notre travail. C’est une expérience enrichissante et nous avons été largement édifiés par rapport au thème’’, a-t-il affirmé.
‘’Les connaissances que nous avons eu vont nous permettre d’améliorer nos réactions, surtout que, nous avons des conflits qui opposent la population et les journalistes. Avant, nous nous focalisions uniquement sur le code pénal et les réactions étaient disproportionnelles’’, a renchéri un autre participant.
L’ensemble des bénéficiaires de cet atelier, ont formulé le vœu, à l’issu des travaux, de voir se pérenniser les formations continues des magistrats sur les droits fondamentaux et la sécurité des journalistes et professionnels des medias. Cet atelier a été co-organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education et la Culture (Unesco), avec l’appui du bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (Unoca), en collaboration avec le ministère de la Justice.
BPIM/NTI/ANM/CEM-AGP
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