Oyem, le 1er mars 2023 (AGP)-Des révélations ont été rendues publiques ces derniers jours au sujet du décès au cours d’une partie de pêche, le 15 février dernier au Village Alene-Mbone, situé à une vingtaine de kilomètres d’Oyem, le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, de Francis Ndong Obiang Messi, un jeune homme, la trentaine révolue et ressortissant dudit village.
Des sources proches de la famille de l’intéressé, il ressort que ce jour-là, Pierre Simon Assecko en service à la préfecture d’Oyem et trois de ses frères du même village décident d’effectuer une partie de pêche, à laquelle ils associent le jeune homme.
Le groupe s’enfonce donc dans la forêt à cet effet, cependant de retour le lendemain matin, le jeune Ndong Obiang Messi manque à l’appel.
Son absence au sein du groupe qui est de retour au village ne suscitera, en réalité, aucune appréhension d’autant que, ses compères vont rassurer les parents du jeune homme en indiquant que l’infortuné est resté en forêt continuer sa partie de pêche. Tel que cela est de coutume pour le pêcheur qui estime insuffisante sa capture de poisson.
Cinq jours plus tard, des femmes dudit village effectuent elles aussi une partie de pêche dans le même cours d’eau et se sont elles qui feront la découverte macabre du corps de Francis Ndong Obiang Messi en état de putréfaction fort avancé.
Au regard de l’état du corps, décision est prise unanimement dans le village de procéder à l’inhumation du corps tout le monde étant tombé d’accord que l’homme est certainement décédé suite à la morsure foudroyante d’un serpent venimeux.
Quelques jours après pourtant, coup de théâtre : l’épouse de Pierre Simon Asseko accuse publiquement son époux et les autres d’avoir dissimulé la mort du jeune Francis Ndong Obiang Messi qui aurait été tué, affirme-t-elle, suite à un coup de fusil.
Puis, elle poursuit son récit et affirme détenir cette version des faits de la bouche de son époux, Pierre Simon Asseko qui lui aurait confié sous le sceau du secret.
L’affaire ayant pris une autre tournure, est donc portée à l’attention des autorités qui vont décider de mettre M. Asseko aux arrêts le 22 février.
Une question se pose pour les enquêteurs, Francis Ndong Obiang Messi serait-t-il décédé à la suite d’un coup de fusil ? Ce coup de fusil était accidentel où délibéré ? Aurait-t-il succombé suite à la morsure d’un serpent ? Au moment où nous traitons cette information, l’enquête se poursuivait par la PJ pour démêler les méandres de cette affaire qui met en émoi le village.
EMM/ANM/CEM-AGP
Commentaires