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Libreville, le 21 janvier 2023 (AGP)-Les 8è et 1er congrès de la Société africaine des pathologies infectieuses (SAPI), et de la Société gabonaise de parasitologie mycologie et médecine tropicale (SOGAPAMME), se sont tenus a Libreville du 19 au 21 janvier dernier sous le thème : « Contrôle des infections et urgences sanitaires ».
Les urgences sanitaires et les résistances bactériennes, c’est autour de ces deux thématiques que les scientifiques venus de 13 pays d’Afrique et des centres de recherche de renom, se sont penchés pendant trois jours, pour en substance, apporter des solutions optimales à ces problématiques.
Au sortir de ce conclave qui a duré 72h, et qui a réuni plus de trois cent cinquante spécialistes, les organisateurs ont opté pour la mise en place des commissions de travail très prochainement, lesquelles commissions auront la tâche d’émettre des recommandations comme nous l’a fait savoir la Vice-présidente du SAPI, Pr Marielle Bouyou Akotet. » A l’issue de ces congrès conjoints, les ateliers ont eu lieu afin justement d’émettre des recommandations pour la prise en charge des thèmes qui nous ont réunis pendant trois jours « , a-t-elle expliqué.
Au cours de ces assises, c’est plus de deux cent communications, et une participation massive et active des gabonais venus d’horizons divers, milités pour une même cause aux côtés des invités venus de l’extérieur sur cette question majeure de santé. Celle de trouver des solutions en Afrique, pour sauver l’Afrique des maladies infectieuses.
Les congrès qui interviennent au Gabon après deux années de pandémie liée à la Covid-19 ont été l’opportunité pour les chercheurs africains de partager les expériences afin de s’armer contre une tout autre pandémie du genre.
La problématique du paludisme à également été au menu de ces rencontres, avec la question du déséquilibre sur l’efficacité des vaccins anti-paludisme observés entre l’Europe et l’Afrique, les chiffres approchant les 100% d’efficacité en Europe et n’atteignant pas les 50% en Afrique.
Pour le Pr Ayole Akim Adegnika, directeur du Centre de recherche médical de Lambaréné (Cermel), » on peut beaucoup apporter au continent, si on peut déjà arriver à comprendre pourquoi il y a ce problème. « , a-t-il fait savoir, tout en indiquant que » on a déjà quelques pistes de solutions et on va pouvoir les étudier en profondeur. «
Les travaux de la SAPI qui se sont achevés hier samedi 21 janvier 2023 dans la capitale gabonaise, étaient à leur deuxième périple en Afrique Centrale, après le Congo en 2013. Les prochaines assises se dérouleront en Guinée Conakry.
JM/CBO/CEM-AGP
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