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Libreville, 10 Déc. (AGP) – Le symposium qui vise à mettre en avant et vulgariser les atouts du Mont Iboundji s’est tenu samedi 10 décembre dernier, à Libreville dans sa phase scientifique. Cette étape fait office de première partie du Festival international du Mont Iboundji (FIMI). Elle se poursuivra en 2023 à Iboundji, a constaté l’AGP.
Faire du Mont Iboundji un centre de développement culturel et touristique, c’est plus ou moins l’objectif du festival du Mont Iboundji, avec ces deux grandes phases. La première étant le symposium qui a eu lieu à Libreville samedi dernier, pour présenter et débattre sur les richesses cachées derrière le Mont Iboundji.
Pour Dr Magloire Désiré Mounganga, « Iboundji à toujours été considéré comme l’endroit du Gabon qui était le plus élevé. Et derrière ça, il y a le caractère de château d’eau que représente le Mont Iboundji, dans le sens où étant situé dans le massif du challut, il représente un des massifs les plus anciens de notre pays, et regorge quand même un potentiel hydrique relativement important. »
Les parties prenantes à la valorisation du mont Iboundji
Avant l’immersion à proprement dite sur ce site d’envergure internationale, le symposium a permis aux panélistes de débattre des questions scientifiques du site. Ainsi, au menu des échanges, les questions de roches, de géographie, de recherche dans la spiritualité et dans la médecine traditionnelle ont été au centre des débats.
Pour la présidente du comité d’organisation, Ruth Mygnolet Sandzou, qui estime que parler d’un lieu comme Iboundji ne doit pas être l’affaire des fils et filles d’Iboundji seulement, mais une affaire de tous les gabonais. « On a voulu commencer par la partie scientifique du festival avec un symposium. Dans ce symposium, on a débattu des questions de sciences, de roches et de recherche sur la spiritualité« , a-t-elle indiqué.
Au sortir de la rencontre, les panélistes ont pris rendez-vous pour le mois de juillet 2023 à Iboundji, où aura lieu la phase culturelle du festival.
JM/CBO/CEM-AGP
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