LIBREVILLE, 02 décembre (AGP)- La ligue National de football (Linaf) et l’Organe de Première Instance (OPI) ont récemment réuni les représentants des clubs de D1 et D2, afin d’inviter ces derniers à se conformer aux nouvelles recommandations de la Confédération africaine de football(CAF), concernant l’octroi des licences.
Il y’a comme un parfum de changement au niveau de la Ligue Nationale de Football (Linaf), laquelle tient en effet à ce qu’ici au Gabon, on s’arrime à ce qui se fait déjà dans d’autres pays du continent africain.
C’est la raison pour laquelle, s’est tenue mercredi dernier à Libreville, une rencontre d’explications approfondies entre l’entité organisatrice du National-Foot, les clubs engagés dans la compétition et l’OPI, l’organe neutre, chargé de réguler administrativement cette épreuve.
Cette réunion a ainsi permis à l’assistance d’être édifiée sur le fonctionnement de l’Organe de Première Instance (OPI), qui a désormais quitus de délivrer les licences aux clubs. Point essentiel figurant dans le chapelet des recommandations issues des assises sur le football national, tenues en 2021. Il s’agira donc pour l’OPI, d’harmoniser les conditions de délivrance des licences domestiques aux clubs. Bien évidemment selon les exigences de la CAF, d’autant que le précieux sésame obtenu, donne naturellement droit à une participation en compétition des clubs africains en cas de sacre sur le plan local.
« Nous nous sommes dits qu’il faudrait mettre en place ce projet au plan national. L’objectif est de créer un répertoire entre les clubs et l’OPI. Nous ne sommes pas ici pour freiner le fonctionnement des clubs, bien au contraire. Nous travaillons pour la restructuration des clubs afin qu’ils ne soient plus surpris par certaines exigences de la CAF. Il ne suffit pas d’être champion du Gabon ou autre pour participer à une Coupe d’Afrique, il faut obligatoirement une licence qui donne droit à la participation », a déclaré le président de l’OPI, Jean Baptiste Magangou
Notons que pour cette saison, les clubs encore en marge de l’évolution, bénéficieront tout de même d’une licence à titre exceptionnelle. Et que dès la prochaine cuvée, ceux ne s’étant pas conformés à la nouvelle réglementation de l’OPI ne participeront plus aux compétitions locales, voire continentales.
FE/VEM
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