Lambaréné, 16 nov. (AGP)-La nature serait-elle, en train de dicter sa loi ? C’est à ce jour, la principale interrogation qui anime les conversations dans la ville du grand blanc (Lambaréné) dans la province du Moyen-Ogooué (centre) du Gabon, au regard de la densité pluviométrique, ces derniers temps, rapporte ce mercredi notre correspondant local.
Face à cette situation déplorable, qui prévaut actuellement dans la ville Lambaréné, les habitants sont pris au piège dans leurs maisons. L’eau jonche le long des rues, faisant naitre un nouveau système de transport urbain par pirogue.
Ces inondations répétées ont considérablement augmentées ces dernières années, au point que les communautés et les institutions n’y sont pas suffisamment préparées. ‘’Par rapport aux inondations nous avons connu la crue, il y a près de 10 ans. Mais depuis trois ans les inondations sont légions à Lambaréné et c’est un danger pour les populations. Les maisons sont pleines d’eau. Il est difficile pour nous de déménager, de circuler et les denrées alimentaires ont augmenté. La traversée en pirogue est passée de 100 à 400 FCFA. Nous n’avons pas enregistré des cas de décès, mais cette eau reste un danger et nous pouvons contracter des maladies ’’, a indiqué une sinistrée qui a requis l’anonymat.
Ces événements naturels dévastateurs, enregistrés dans la région du centre du Gabon, mettent en mal l’économie de notre cher et beau pays. Ce, d’autant plus que de nombreuses personnes perdent à cette occasion, ce qu’elles ont de plus précieux en l’occurrence, des maisons et leurs contenus.
Considérables, ces dégâts matériels sont principalement enregistrés dans les zones dites à risques, notamment dans les quartiers Invouang, Agnundzuma, Atsie, Lalala, Carrière…mais aussi, dans le 2è arrondissement de la commune de Lambaréné. Il s’agit aussi des quartiers, »Dieu le fit », saint François Xavier, Dakar, Saoty, sainte Thérèse et le Centre-ville dans le 1er arrondissement.
Pour l’heure, si aucune perte en vie humaine n’est à déplorer il n’en demeure pas moins vrai que, les mesures urgentes de protection et d’accompagnement soient de mises. Des champs, des récoltes et des habitations entières sont détruites, et les occupants, appelés à fuir vers d’autres horizons pour leur sécurité. Il est donc impératif que les pouvoirs publics prennent le taureau par les cornes, afin de garantir la sécurité des biens et des personnes contre tous dangers inhérents à ce type de catastrophe.
ABB/TLAM/ CSAM/CEM-AGP
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