Les bureaux du proviseur et du Censeur en charge de la Pédagogie ont été vandalisés dans la nuit du vendredi 30 septembre au samedi 1er octobre dernier à Mitzic, dans la province du Woleu-Ntem (Nord), a appris l’AGP.
Joint par l’Agence Gabonaise de Presse, le proviseur de l’établissement, Jean Paul Verger Efé Nang a confirmé les faits, indiquant par ailleurs que les vandales n’ont rien emporté en dehors des trois téléphones portables des élèves confisqués à la veille.
» Dans la nuit de vendredi 30 septembre au samedi 1er octobre dernier, mon bureau et celui du Censeur en charge de la Pédagogie ont été visité par des vandales. Le constat a été fait ce samedi », a-t-il déclaré.
» Après le constat des grilles et des portes défoncées, seuls les trois téléphones des élèves confisqués ont disparu. Nous ne savons pas cela relève d’un acte d’intimidation ou volontaire », a-t-il dit avant d’ajouter qu’une enquête diligentée par les forces de sécurité notamment de la Gendarmerie qui se sont rendues sur place pour faire le constat, est à pied d’œuvre.
Tout en laissant la Gendarmerie poursuivre l’enquête afin de faire la lumière sur cette affaire, le proviseur a fait remarquer que ce genre d’actes est devenu une tradition au lycée Moïse Nkoghe Mvè, en ce sens qu’ils interviennent toujours à la même période, celle de la rentrée scolaire.
Il n’ a pas manqué de relever que la récurrence de ces actes de vandalisme peuvent également s’expliquer par le fait que le lycée n’est pas totalement clôturé. Pour lui, sur 59 hectares qu’occupe l’établissement, 800 mètres restent encore non clôturés de telle sorte que l’enceinte du lycée est devenu un lieu de passage pour certains habitants.
SN/LPM-AGP
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