LIBREVILLE, le 6 septembre (AGP) – La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et les entreprises chargées de l’installation de la fibre optique sont parfois amenées à éventrer les voies de circulation et leurs abords pour mener à bien leurs travaux, détruisant ainsi le bitume. Mais quand la restauration desdites voies ne suit pas après travaux, l’on se retrouve avec plusieurs artères détruites, comme c’est le cas actuellement dans le Grand Libreville.
Pour la réalisation de leurs différents travaux, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et les sociétés de la fibre optique sont parfois emmenées à creuser aux abords et à travers des voies de circulation, détruisant ainsi le goudron sur plusieurs voies urbaines.
Mais force est de constater sur le terrain que rien n’est fait pour la restauration ou le réaménagement dans un meilleur état desdites voies. Ds trous béants et nids-de-poule finissent par se créer sur ces axes, créant ainsi des embouteillages et des dommages aux véhicules.
De l’autre côté, avec une route abîmée, des tuyaux d’eau détruits, et des fuites d’eau, les piétons ont énormément de difficultés à accéder aux zones où ces sociétés sont présentes. Surtout en période de pluies où ce mic mac finit par former des petits lacs sur les voies urbaines.
Une situation que déplorent de nombreux habitants. « Ici à Nzeng-Ayong, les conducteurs de taxis refusent catégoriquement de s’aventurer dans notre zone. Ce problème est en partie dû aux travaux exécutés par la SEEG, laquelle ne remet jamais les routes en l’état une fois que ses agents ont fini ce qu’ils avaient à faire. Ces derniers repartent sans réparer les désagréments causés à la route. D’autres, à certains endroits, se contentent de rembourrer la terre tout simplement. Cette société devrait tout mettre en œuvre pour aménager les voies qui sont devenues de vrais bourbiers, pour faciliter la circulation des habitants et des automobilistes », a témoigné un riverain.
Ce spectacle récurrent, observé dans de nombreux quartiers, désole. Des inquiétudes légitimes des populations qui sonnent comme une interpellation au gouvernement et aux entreprises, face à la dégradation continue de la voirie urbaine.
CM/CBO/VEM/FE-AGP
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