Libreville, 11 août (AGP)- En attendant la date de cette élection qui reste à définir, le bureau provisoire du conseil des gabonais de France (CGF), mis en place le 20 juin 2022, est à pied d’œuvre pour le respect du chronogramme préalablement défini et qui se résume entre autres en une campagne de recensement des associations gabonaises de France, et en la sensibilisation sur conditions d’éligibilité.
Plus d’un mois après la désignation de ses membres, le bureau provisoire du conseil des gabonais de France (CGF), cette structure associative qui regroupe les ressortissants gabonais vivant en France est à pied d’œuvre pour organiser dans les délais les plus courts l’élection des membres qui devront composer son nouveau bureau exécutif.
La Relance de cette structure associative est le fruit d’un vœu exprimé en janvier 2022 par la diaspora gabonaise, lors d’une rencontre avec l’ambassadeur du Gabon en France, Liliane Massala. L’organe, qui œuvre à la cohésion entre gabonais de France notamment, était inactif depuis les évènements post-électoraux de 2016, date à laquelle les membres de l’ancien bureau avaient démissionné.
C’est donc, le 20 juin 2022 que le consul général du Gabon, Fabrice Boussougou Boussougou a publié une note d’information désignant les nouveaux membres de cette structure provisoire. Depuis lors, l’équipe conduite par Jean Clair N’neme, président du bureau provisoire, a fait un état des lieux plus ou moins exhaustif de l’ancien CGF. Elle a également soumis aux autorités concernées par les questions statutaires, administratives, consulaires et diplomatiques, le dossier constitutif de cette plateforme associative qui se veut apolitique.
Dans la même dynamique, les membres de ce bureau ont préparé un plan d’action qui devra les conduire jusqu’à l’élection. Ainsi, ils ont réalisé le recensement des associations actives dans tous les secteurs d’Activités.
« (…) il est à noter la mise en place d’un chronogramme de travail et des rencontres pour aller auprès de nos compatriotes, expliquer les critères d’éligibilité » a déclaré Jean Clair N’neme, lors d’un entretien avec l’Agence gabonaise de presse.
La relance des activités du CGF devrait permettre la mise en place d’un cadre de rencontres, d’échanges et de mutualisation des actions entre les associations gabonaises de France. Au final, il est question de développer une collaboration solide, pour 0arriver à une diaspora gabonaise dynamique, agissante, inventive et créative, capable de porter des projets de développement.
VEM/ AGP
Commentaires