Le président de la Commission technique des bourses, Albert Mozogo, a ouvert ce 1er août les travaux de la première session ordinaire de l’année 2022-2023, afin d’examiner les demandes de bourses des étudiants. Rigueur et parcimonie devraient être les maîtres-mots dans le choix des établissements et l’octroi de cet accompagnement scolaire.
Comme décidée lors du Conseil d’administration du 24 juin dernier, la Commission technique des bourses de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) a démarré les travaux de la première session ordinaire ce 1er août 2022, à Libreville.
Cette session, qui va s’achever le 31 août prochain, a pour but d’examiner en priorité les dossiers de bacheliers, des programmes spéciaux, des bourses de coopération et des étudiants en fin de cycle désireux de poursuivre leurs études à l’étranger, au regard de la rentrée universitaire prévue pour début septembre.
La présidente du Conseil d’administration, Amissa Briana Bongo Ondimba, qui a participé à cette session par visioconférence, a demandé que les attributions de bourses se fassent dans un ordre précis, et selon des plafonds bien définis.
D’après le président de la Commission technique des bourses, Albert Mozogo, d’un traitement manuel des dossiers autrefois, la Commission technique des bourses va, grâce à l’outil numérique e-bourse, traiter plus rapidement les demandes de bourses qui se chiffrent à 78 mille dossiers, toutes catégories confondues.
« Pour la première fois depuis 10 ans, les étudiants vont pouvoir se rendre dans les établissements d’accueil poursuivre les études et ceux qui sont au Gabon vont commencer au même moment que tout le monde. Donc l’obstacle du retard d’attribution de bourses est derrière nous désormais. C’est un enjeu essentiel dans l’amélioration de la qualité du service public », s’est-il rejoui.
La directrice de l’ANBG, Sandra Flore Mambari Pinze Abessolo, a précisé qu’avec la nouveauté e-bourse, chaque apprenant recevra les résultats de sa demande dans sa boite e-bourse.
AGP/Florine ANGUE/FE
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