Tchibanga : un concours d’art oratoire en langue ypunu organisé pour la valorisation de l’identité culturelle gabonaise

A l’initiative du ministre de l’Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, la 2ème édition du concours d’art oratoire en langue ypunu a été lancée, le mercredi 27 juillet écoulé au quartier Mavoundi dans le 2ème arrondissement de la ville de Tchibanga, la capitale provinciale de la Nyanga (Sud).

Placée sous le thème : le mariage coutumier dans la société traditionnelle ypunu, la 2ème édition du concours d’art oratoire a été lancée par le ministre de l’Economie numérique dans la commune de Tchibanga.

Ce concours qui met en confrontation oratoire depuis l’année dernière au 1er arrondissement, voit cette année, la participation des jeunes orateurs (18 à 45 ans) des 11 quartiers de la capitale provinciale de la Nyanga.

La finale de cette compétition, placée sous le haut patronage du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, est prévue en août prochain à la salle polyvalente. Le vainqueur des éliminatoires du 2e arrondissement sera face à celui du 1er arrondissement, a indiqué l’initiateur du projet. Non sans rappeler à l’assistance que ce concours est l’occasion de promouvoir nos langues vernaculaires, véhicules de l’expression de l’identité culturelle, des savoirs, des valeurs et des codes à travers l’oralité. Aussi, le concours d’art oratoire en langue ypunu devrait susciter davantage la vocation chez les jeunes d’aujourd’hui en perte de vitesse linguistique.

Le ministre Doukaga Kassa, à travers ce genre d’exercice, voudrait inverser la tendance. Il envisage d’ailleurs le soutenir au moyen d’un comité d’enseignants des langues locales, afin de faciliter la transmission du savoir-faire légué par nos aïeux afin de véhiculer facilement les messages et surtout promouvoir le patrimoine culturel à la postérité.

La maîtrise de la parole est un art qui commande des compétences en public. Et les jeunes se doivent se le réapproprier, car parler en public ne consiste pas seulement à dire ce que l’on a prévu de dire, mais à aller au-delà et surtout d’être persuasif en tenant du facteur temps.

FSS (Sur les notes du ministère de l’Economie numérique)