L’Initiative sur la transparence des industries extractives (ITIE) au Gabon a tenu sa première session ordinaire, le jeudi 21 avril écoulé à Libreville, avec pour principaux points à l’ordre du jour, l’élaboration du plan d’action 2022 et la production du premier rapport ITIE.
La première session ordinaire de l’ITIE, au cours de laquelle les participants ont passé en revue les réalisations de l’année 2021 et les perspectives en termes de plan d’action pour 2022, «fait partie d’une série de huit que nous allons avoir durant toute l’année», a expliqué le secrétaire technique permanent du Groupe d’intérêt ITIE Gabon, Marcelin Nziengui.
L’ordre du jour portait sur quatre (4) points essentiels à savoir le budget ITIE-Gabon, la présentation technique simplifiée des étapes de production du premier rapport ITIE 2021, la présentation de la feuille de route du plan d’action associé et des supports de travail des membres du GMP pour enfin arriver aux divers.
Le premier rapport ITIE 2021 sur la bonne gouvernance et la transparence s’adresse à tous qui est revenu et payement effectuer par les entreprises extractives et revenus perçus par le gouvernement «il est question de manière transparente dans ce rapport, de faire le point sur ce que le secteur extractif a pu produire comme richesse, rapporté au pays et comment ses ressources ont été affectées et utiliser par le pays», a expliqué le secrétaire permanent.
De plus, s’agissant du plan d’action élaboré, le Gabon devra satisfaire deux exigences notamment la production du premier rapport de l’ITIE à l’horizon du 24 Avril 2023, mais également être capable d’entamer la première validation à la date du 1er juillet 2023.
A cette session, on note l’implication du secteur privé plus qu’étant membre d’un collègue distinct dans le groupe ITIE-Gabon. «L’ITIE est composée de 4 collèges et le secteur privé est un collège à part entière. Ainsi, le secteur privé participe pleinement à ces discussions et aura une voix à porter. On fera évidemment nos commentaires et formulerons nos recommandations. Un des sujets principaux à discuter est le plan d’action à réaliser en 2022, et également se préparer du mieux possible à l’élaboration du premier rapport ITIE qui sera attendu dès l’année prochaine», a expliqué le président de l’Union minière du Gabon (Umiga), membre du collège du secteur privé du secteur minier.
Suspendu de l’Initiative sur la transparence des industries extractives (ITIE) en 2013 pour non-transparence dans la gouvernance des industries extractives, le Gabon a tout fait pour valider avec succès sa réintégration en octobre 2021 à cette organisation internationale, chargée de maintenir à jour et superviser la mise en œuvre de la norme pour la bonne gestion des ressources pétrolières, gazières et minières.
«Il y a eu une phase préparatoire du dossier de candidature du Gabon et cette phase a connu son apogée en juin dernier avec la délibération du conseil d’administration de l’ITIE, actant officiellement le retour du Gabon au sein de l’ITIE», a rappelé Marcelin Nziengui.
LNM/FSS/AGP
Commentaires