Ngounié

Mouila : Mise en œuvre du protocole de suivi des engagements environnementaux et sociaux des entreprises du lot 4 à Ndendé

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Photo de famille des participants des villages impactés du lot 4 et des officiels.

Du 13 au 14 avril écoulés s’est ouvert à Ndendé, le chef-lieu du département de la Dola, sud de la province de la Ngounié, un atelier de formation et de renforcement des capacités des représentants des villages du lot 4 impactés par les activités des entreprises exploitant l’huile de palme (notamment) et forestières, dans l’optique de définir et veiller à la mise en place des meilleures pratiques environnementales et sociales sur le respect des engagements pris par ces dernières dans le cadre de leurs certifications et les contrats sociaux.

Après la formation, l’information et la sensibilisation, facilitées par un consortium des Organisations de la société civile (OSC) sur le renforcement des capacités pour le suivi communautaire des villages de la Dola impactés par la société Olam palm Mouila, sous le label du Fonds mondial pour la nature (WWF-France et WWF-Gabon), projet financé par l’Agence française de développement (AFD), une formation sur le protocole de suivi pour améliorer la relation entre populations impactées et l’entreprise était également utile.

Ce protocole trouve son fondement dans les accords et traités internationaux relatifs à la gestion participative des ressources naturelles, la législation Gabonaise (Codes Forestier, Environnement, Travail…), les systèmes de certifications [cartographie participative, table ronde sur l’huile de palme «RSPO», comprendre la certification forestière «FSC» au Gabon], les contrats sociaux et les cahiers de charges contractuelles.

Le Vice-président du conseil départemental de la Dola, Ibouanga Kwana et le préfet Alphonse Ndemé, ont salué l’initiative et demandé aux participants d’aboutir aux conclusions objectives.

Quelques participants ainsi que les deux représentants de l’AFD et le WWF-France.

Pour le directeur exécutif de l’Association gabonaise pour les Nations Unies (AGNU), Hubert Aimé Koumba, «il s’est agi de rappeler aux communautés locales ce qu’elles peuvent suivre en terme de lois, d’engagements vis-à-vis des entreprises», citant, entre autres, les aspects de Hautes valeurs de conservation (HVC), endroits spécifiques où elles peuvent faire la pêche, la chasse, les plantations, couper du bois de chauffe ou de construction, les sanctuaires. Ces lieux doivent être consignés dans les cartographies participatives car «si l’un des pans est violé par une société installée, les communautés sauront vers qui s’adresser tout en respectant la législation gabonaise», a-t-il expliqué.

C’est pourquoi, dans un exercice pratique, il a invité les participants à décliner les aspects de suivi dans un tableau leur servant de bréviaire afin d’éviter d’être marginalisés de leur environnement impacté.

Après l’introduction générale sur le protocole de suivi, d’autres déclinaisons ont été dites par d’autres intervenants du Centre d’action du développement durable et l’environnement (CADDE) sur «les contrats environnementaux et sociaux», «le rappel sur les HVC», «les droits focus», «les aspects sociaux économiques», suivi d’une restitution des travaux en groupe et de l’évaluation de l’atelier.

Pour ce lot 4, il s’agit des villages Nianga-Djoungou, Mounigou, Moungola, Ferra et Nanga.

JPM/AGP

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