Ngounié

Mouila : le siège de l’église BIMA vandalisé

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Le siège provincial de l’Eglise de Jésus-Christ de l’Esprit de Vérité (EJCEV/BIMA, Eglise à connotation prophétique) de la Ngounié à Mouila dans le premier arrondissement de la localité, a été l’objet des vandales dans la nuit de mardi à mercredi et les malfrats ont emporté le contenu de la caisse des dîmes et défonçant toutes les serrures de la sacristie et des bureaux des responsables.

La stupéfaction se lisait hier sur les visages des fidèles et serviteurs de Dieu de cette paroisse venus pour suivre la prière de l’après-midi, au moment où ces derniers observent un jeûne par rapport à la fête de pâque toute proche.

Le constat a été fait par un membre des Comités de soutiens en ouvrant la porte centrale pour y mettre la lumière et apprêter le dispositif de la prière. Il a remarqué que la porte de la sacristie, fermée pourtant à clé, a été défoncée et restée entrouverte, les deux barres de fer ayant servi à l’opération par les vandales, appuyées de chaque côté de cette porte d’entrée puis, a informé les responsables intérimaires.

De fait, les malfrats visaient le coffre en béton servant de caisse des dîmes et d’actions de grâce sécurisée par une petite porte en planche avec deux serrures qui n’ont pas résisté au prisme des voleurs. Seules une enveloppe blanche vide et trois pièces de 25 francs s’y trouvaient. Assurément, personne ne peut savoir le contenu exact du coffre, car les dépôts se font à chaque fois qu’un fidèle trouve la nécessité d’honorer son Dieu, la dîme étant un impôt ou une fraction variable de la récolte prélevée par l’Eglise.

En plus du coffre, la chambre de la sacristie a aussi été visitée avec la manière, l’armoire de rangement du matériel de la sainte cène fracassée, les ustensiles sens dessus-dessous, la table sainte de la grande salle de culte éventrée, le tiroir de la table de travail du Diacre Jérémie Mayombo (chef de paroisse par intérim) défoncé. Les instruments de la chorale sont restés intacts. ’’Visiblement ils cherchaient l’argent étant entendu que les instruments de musique pèsent, ils ne voulaient pas s’encombrer et se confondre dans la vente des objets volés alors que toutes les Eglises locales en disposent’’, a pensé ahuri un serviteur de Dieu.

Ils sont passés par la grande salle en escaladant un mur dont une partie n’est pas à fleur avec la toiture et la barre de fer coupée en deux a dû être ramassée dans le voisinage. Après le forfait, ils ont ouvert une fenêtre à deux battants attenants à l’endroit de leur montée avant de disparaître avec le butin, prenant quand même le soin de rabattre ces battants.

’’On ne vole pas dans la maison de Dieu au risque d’être frappé par la malédiction, attention à sa chicotte’’, s’est exclamé un passant informé de l’acte ignoble. Une plainte contre X sera déposée auprès des hommes de la loi.

JPM/CSM

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