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L’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a annoncé ce jeudi 7 avril avoir réuni 1 176 milliards de FCFA pour aider à lutter contre la famine en Afrique de l’Ouest et au Sahel.
Des pays développés et plusieurs organisations internationales ont dit vouloir augmenter leur participation à la lutte contre la famine, alors que l’évolution de la situation dans la région d’Afrique de l’Ouest et du Sahel inquiète au plus haut point. Actuellement, 27 millions de personnes souffrent de malnutrition dans la région du Sahel central et du bassin du Lac Tchad. Un chiffre extrêmement élevé qui pourrait rapidement atteindre 38 millions de personnes d’ici juin, si des mesures ne sont pas prises de manière urgente, alertait mardi la FAO.
A cet effet, plusieurs milliards de FCFA ont été réunis pour lutter contre la famine en Afrique. Les États-Unis ont promis d’augmenter leur aide, tout comme l’Union européenne qui s’est engagée à donner près de 44 milliards de FCFA supplémentaires. Quant à la France, elle devrait contribuer à hauteur de 108 milliards de FCFA sur l’année.
Selon l’Organisation des Nations Unies, la région connaît sa pire crise alimentaire depuis une décennie. Les raisons de cette situation sont multiples : sécheresses, conflits, impacts de l’épidémie de Covid-19 et maintenant, la guerre en Ukraine avec ses conséquences telles que l’augmentation du prix des denrées alimentaires.
Face à cette situation, le président nigérien Mohamed Bazoum a plaidé pour une augmentation significative et urgente des financements internationaux lors d’une réunion sur le sujet organisé par l’Union européenne et le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.
DT (sources RFI)
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