La date et les modalités de la cérémonie ont été fixées par la famille et les autorités de la transition. Mais des discussions se poursuivent entre les deux parties.
Les obsèques nationales de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) décédé ce 16 janvier à Bamako se tiendront le vendredi 21 janvier 2022 dans la capitale malienne. Un deuil national de trois jours, avec drapeaux en berne sur les édifices publics, est par ailleurs envisagé par le gouvernement.
Une cérémonie officielle aura lieu à 10 heures au Génie militaire, avant que le corps de l’ancien chef de l’État ne soit déposé à son domicile de Sébénikoro. Le lieu de son inhumation n’a pas encore été indiqué.
La famille organise ces obsèques de concert avec les autorités de transition. Ce qui n’a pas manqué de susciter un débat parmi les proches d’IBK, renversé en 2020 par le colonel Assimi Goïta et les militaires actuellement au pouvoir. Il avait initialement été question que la cérémonie se tienne le 20 janvier, mais l’option a finalement été écartée car ce jour sera férié en raison de la fête de l’Armée.
Des délégations sont d’ores et déjà annoncées. D’Europe, mais également malgré l’embargo lié aux sanctions, de pays membres de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cédéao). Ces derniers pourraient profiter de ce moment de deuil pour faire passer des messages.
Les autorités maliennes pourraient également saisir l’occasion pour déblayer le terrain en vue de futures négociations. Récemment, lors d’une sortie, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a indiqué qu’il n’entendait pas fermer les portes du dialogue avec l’institution sous-régionale. La Cédéao de son côté, dans un récent tweet, a affirmé qu’elle est prête à soutenir le Mali si elle présente rapidement un chronogramme « raisonnable » des futures échéances électorales.
Commentaires