Les activités tournaient au ralenti ce mercredi 15 décembre à Makokou, la capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo (Nord-est), aux premières heures de l’appel à une journée ville morte, a constaté l’AGP.
La circulation des taxis était timide ce mercredi 15 décembre dans la commune de Makokou (Ogooué-Ivindo), avant de reprendre progressivement en fin de matinée. Tout comme le bureau de la poste qui est demeuré fermé.
Au complexe administratif de Makokou, le parking était presque désert. Cela serait dû essentiellement au départ en mission des responsables administratifs provinciaux qui accompagnent le gouverneur dans les départements. « Il y a une seule personne dans le bureau« , a affirmé à l’AGP un usager sortant des services de la préfecture.
Les magasins, l’unique station-service de la ville, les bureaux de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) recevaient les clients.
Au centre hospitalier régional Omar Bongo Ondimba de Makokou (CHROBOM), l’affluence était au rendez-vous au service de vaccination contre la Covid-19 où de nombreuses personnes avaient pris place pour recevoir leurs doses de vaccins. « Nous sommes débordés car le nombre des candidats aux vaccins a augmenté ce jour », a déclaré un agent de ce service. Toutefois, il n’y avait aucune présence humaine au service des tests PCR.
Sollicitée par la presse pour se prononcer sur la fin de la gratuité des tests PCR, la directrice de cet important établissement sanitaire a rabroué les journalistes. « Je ne veux pas voir les journalistes aujourd’hui« , a-t-elle dit, leur claquant la porte au nez.
Aucun incident n’a cependant été signalé dans la capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo à l’occasion de l’appel à une journée ville morte lancé par la société civile et l’opposition pour protester contre l’imposition par le gouvernement gabonais du paiement des tests PCR à hauteur de 20.000Fcfa et 50.000 FCFA en VIP, en plus d’exiger ledit test PCR ou une carte de vaccination pour accéder aux lieux publics.
Nicaise MAHOMBO MBELATA
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