La Haute commission électorale (HNEC) a annoncé lundi soir la fin du délai de dépôt de candidatures pour la présidentielle du 24 décembre. Près de 80 dossiers de candidatures ont été enregistrés. Reste à la justice libyenne de les examinées, puis les validées ou pas avant le 6 décembre.
Le processus électoral libyen en vue de la tenue de l’élection présidentielle devient peu à peu une réalité. En effet, les candidats en lice sont presque connus après la clôture de dépôt de candidatures lundi. Près de 80 candidats ont fait le choix d’exprimer le vœu d’être en lice au scrutin à venir, même s’ils doivent patienter jusqu’au 6 décembre prochain pour être fixés sur leur sort. Les dossiers seront transférés chez le procureur général de Tripoli pour examen avant la décision finale qu’il devra rendre avant le 6 décembre prochain.
Selon Radio France Internationale (RFI), les candidats viennent de tous bords. Saïf al-Islam, le fils cadet du colonel Kadhafi, le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen et le Premier ministre Abdelhamid Dbeiba se hissent à la tête des trois candidatures qui font déjà polémiques auprès d’une partie de la population.
Certains considèrent en effet que, Saïf al-Islam et Haftar sont des «criminels de guerre», poursuit la radio française. Quant au Premier ministre, beaucoup estiment qu’il n’a pas le droit de se présenter au vu de la loi électorale et en raison de son engagement à ne pas concourir lors de l’accord politique de Genève, il y a près d’un an.
Deux candidatures ont créé la surprise. Il s’agit de celle d’Aguila Saleh, chef du Parlement ainsi que celle de Bachir Saleh, l’ancien secrétaire particulier du colonel Kadhafi, qui d’ailleurs est rentré d’exil la semaine dernière.
Parmi les candidats connus figurent également l’ancien chef de gouvernement Ali Zaïdan et l’ancien ministre du Pétrole Ali al-Issaoui. On trouve par ailleurs sur la liste, des anciens diplomates, des chefs de partis politiques, des militants de la société civile et des droits de l’homme, un acteur et une seule femme : Layla Ben Khalifa, militante des droits de l’homme et chef du Mouvement national libyen.
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