Après 8 ans d’absence, le Gabon vient de réintégrer l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), suite à une approbation le jeudi 21 octobre dernier, du Conseil d’administration de cette initiative.
C’est par le biais d’un communiqué adressé à la présidence de la République gabonaise le jeudi 21 octobre dernier, que la réintégration du Gabon à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) a été confirmée.
«Je suis heureuse de vous informer que le conseil d’administration de l’ITIE a agréé à la demande de candidature de votre gouvernement et a admis le Gabon comme pays membre», a indiqué la présidente de l’ITIE, Helen Clark dans le communiqué.
Selon elle, cette décision récompense le travail préparatoire considérable que le Gabon a accompli en matière de transparence et de bonne gouvernance, en lien avec la gestion des secteurs pétroliers et miniers.
Pour sa réadmission, le Gabon s’est engagé à appliquer la transparence des industries extractives. «Dans un contexte particulier, marqué par une crise sanitaire et économique, l’Etat gabonais entend réagir par une amélioration significative de sa gestion publique. Celle-ci passe notamment par un effort accru de transparence de nos revenus et dépenses liées aux ressources extractives que nous exploitons», a signifié le président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans une lettre adressée à l’ITIE.
Exclu de l’ITIE en 2013, le Gabon a su faire montre d’une capacité à remonter la pente en produisant, désormais à temps, ses rapports sur ses revenus miniers et pétroliers. Le Gabon devient donc le 56ème pays dans le monde à mettre en œuvre la norme ITIE, et le 27ème en Afrique.
Pour rappel, la candidature du Gabon avait été déposée au secrétariat international de l’ITIE au lendemain de la clôture du séminaire de renforcement des capacités de la société civile sur les normes de cet organisme. Cet atelier de formation faisait partie de la phase préparatoire du dépôt de candidature.
RNA
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