L’Ecole des mines et de métallurgie de Moanda (E3MG) a tenu ce mercredi 04 août à Libreville, son Conseil d’administration jumelé avec une assemblée générale ordinaire. Son budget prévisionnel pour l’exercice 2021-2022 a été fixé à la somme de 1 milliard 377 millions de francs CFA.
L’examen des comptes de l’exercice 2020, les questions d’ordre pédagogique, et les perspectives 2021–2022. Tels sont, entre autres, les points évoqués ce ce mercredi lors cours du Conseil d’administration de l’Ecole des mines et de métallurgie de Moanda (E3MG). L’assemblée générale ordinaire, tenu au même moment, a permis aux différents actionnaires d’évaluer, de valider et d’apprécier les résolutions du Conseil d’administration. Sept points ont donc constitué la trame des discussions, dont cinq adoptés, et deux sous réserve d’éclaircissements.
Les actionnaires principaux et les managers de ladite école supérieure ont exprimé leur satisfaction au terme de cette session jumelée. En sa qualité de président de l’Assemblée générale ordinaire, le ministre des Mines, Vincent de Paul Massassa, a indiqué que les résultats actuels et les perspectives poursuivies traduisent les efforts de toutes les composantes actives qui militent pour le positionnement de l’E3MG en pôle d’excellence dans la sous-région.
« Aujourd’hui encore, nous avons la Banque mondiale qui nous est favorable pour l’accompagnement de ce joyau. L’ objectif étant de donner à l’E3MG d’atteindre son ambition affichée de devenir une plaque tournante d’excellence, en développant son rayonnement sous régional et même international », a déclaré le membre du gouvernement.
Pour le président du Conseil d’administration, Maurice Ndziba, « le budget prévisionnel de l’école des mines et de métallurgie de Moanda, tablé sur 1 milliard 377 millions FCFA, répond au besoin de son évolution, en conformité avec les activités en cours« .
Le représentant de la Banque africaine de développement (BAD), Robert Masumbuko, invité à ces assises, s’est dit honoré. Selon lui, la BAD est prête à accompagner cette structure de formation à travers une enveloppe de 700 millions de FCFA. Cet accompagnement se situe sur deux axes : d’abord faire briller cette école qui est un joyau africain, et faire bénéficier aux étudiants de la sous-région et du continent de formations de qualité. Ensuite, permettre à celle-ci d’avoir un business model de plus en plus solide pour qu’à l’avenir, elle puisse voler de ses propres ailes.
Ludmilla NTOUTOUME
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