Les Centres d’Auto-Bilan du Boulevard Triomphal, de Nzeng-Ayong et d’Oloumi, respectivement des 2ème, 6ème et 4ème arrondissement de Libreville, ont été inspectés dernièrement, par la Direction générale des transports terrestres (DGTT), afin de s’assurer de leur conformité aux obligations contractuelles inscrites dans le cahier de charges.
La délégation, composée de l’Inspecteur général des services, du ministère des Transports, du Conseiller du ministre de tutelle, des Techniciens de la Direction générale des Transports Terrestres (DGTT) et des leaders syndicaux maison, a procédé tour à tour, à l’inspection des Centres d’Auto-Bilan Gabon pour vérifier la conformité aux obligations contractuelles inscrites dans le cahier de charges. De même, s’assurer que ces centres disposent des équipements adaptés à l’évolution des nouvelles technologies en progrès tous les sept ans.
Le représentant au Gabon d’Auto-Bilan, Thomas Franck Éya’a, a réaffirmé son engagement et sa détermination à être en conformité avec la nouvelle directive européenne dans l’amélioration en matière d’équipements et de contrôle technique.
“Depuis l’année dernière, au niveau de l’Europe par exemple, le nombre de points de contrôle technique est passé de 123 à 136. Donc, nous ici, nous allons tout faire au cours de l’année qui s’achève, pour être en conformité avec cette nouvelle directive européenne, s’agissant du contrôle de tuyau d’échappement, voire quelle est la capacité de nuisance, les fumées qui sortent du moteur, etc.” a-t-il fait savoir, tout en indiquant que les autorités ont constaté aussi des insuffisances que Auto-Bilan va bien sûr, essayer de combler.
Thomas Franck Éya’a a précisé que les centres de contrôle technique ne réparent pas les voitures une fois les anomalies détectées. “Il faut se rendre dans un garage. Or, ce secteur est tellement désorganisé avec des mécaniciens douteux qui pullulent à chaque coin de rue, qu’il faut absolument que les Pouvoirs publics prennent en main cette activité certes florissante, mais hélas à l’origine de certains drames sur les routes parce que les réparations ne sont pas garanties en terme de qualité, surtout que la responsabilité des mécaniciens n’est nullement encadrée et encore moins poursuivie en cas de défaillance mécanique due de leur fait « , a-t-il déploré.
D’ailleurs, les responsables d’Auto-Bilan Gabon ont fait remarquer aux agents du ministère des Transports qu’ils souhaitent que le travail effectué par les centres de contrôle soit suivi en aval par un secteur de réparations également performant au risque de tourner en rond pour faire échec aux accidents de la route dus à l’état des véhicules.
Le chef de service des contrôles techniques, Télesphore Mba Evora a rappelé que le cahier de charges exige un certain nombre de conditions à remplir pour les opérateurs exerçant dans le secteur d’activité. « Donc, il fallait s’en assurer et nous ferons un rapport que nous remonterons à la hiérarchie « , a-t-il promis.
Toutefois, au sortir de ce périple, il a été enregistré des améliorations, mais il a également été déploré l’absence d’inter connexion entre les maisons de contrôles techniques et l’administration de tutelle. Toute chose qui devrait être résorbée par une action commune de toutes les parties prenantes. Notamment, l’Administration et les opérateurs économiques doivent s’asseoir autour d’une table pour mettre fin à cet état de fait déplorable, mais pourtant indispensable.
Chancelle BIKET ONANGA
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