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Le Président du Conseil militaire de transition du Tchad a effectué sa première visite à l’Elysée en France ce lundi 5 juillet 2021. Une rencontre entre Mahamat Idriss Deby et le président français Emmanuel Macron qui a permis aux deux personnalités de discuter des questions d’actualité tchadienne, dont l’aboutissement de la transition en cours, et la nécessité pour la France d’accorder une aide budgétaire au Tchad pour mener à bien cet objectif.
Selon Radio France Internationale (RFI), c’était la première visite de Mahamat Idriss Déby à l’Élysée. En effet, le lundi 5 juillet, le président du Conseil militaire de transition du Tchad et le président français se sont entretenus, selon un communiqué conjoint rendu public lundi soir.
Plusieurs sujets d’actualité ont été abordés entre Mahamat Idriss Déby et Emmanuel Macron. Notamment sur les avancées de la transition politique au Tchad, l’importance d’une aide budgétaire de la France pour que cette transition tchadienne soit conduite selon les orientations de l’Union africaine (UA), le contexte sécuritaire dans la région du sahel, la pandémie du Covid-19, l’attaque de Sourou à la frontière centrafricaine condamnée par le président Macron et l’encadrement du départ des mercenaires de Libye.
Sur les avancées de la transition politique au Tchad, les deux présidents soulignent la nécessité de tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs d’une transition « inclusive, apaisée et réussie ». Ceci dans le cadre souhaité par l’UA, indique encore RFI.
Pour mener à bien cet objectif, la France annonce une nouvelle aide budgétaire. Mahamat Idriss Déby avait fait savoir que sans un soutien de la communauté internationale, le délai maximum de 18 mois pour la transition ne pourrait être respecté.
Sur le contexte sécuritaire dans la région du Sahel, la France a « précisé les objectifs de la transformation du dispositif militaire français au Sahel », note le communiqué cité par la radio française sans donner plus de détails. Emmanuel Macron salue le maintien par le Tchad de « ses engagements internationaux en particulier dans le cadre du G5 Sahel« . Les deux présidents soulignent la nécessité de doter la force conjointe du G5 Sahel d’un financement pérenne et le passage de cette force sous chapitre 7 des Nations Unies.
VEM
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