Les épreuves écrites du Certificat d’étude primaire (CEP) session 2020-2021 ont eu lieu ce mardi 22 juin sur toute l’étendue du territoire national, avec trois épreuves soumises aux candidats. Dans chaque centre visité par l’équipe de l’AGP, la satisfaction est le sentiment qui se dégageait.
Il est 9h au Centre de l’école pilote du centre. C’est le silence total. Les dispositifs de lavage des mains et les solutions hydroalcooliques sont présents à l’entrée des établissements. Les élèves sont repartis en nombre de 25 par classe, et assis chacun sur un banc, en fonction de leur numéro de candidat. Ils sont munis chacun d’une bavette, compte tenu du respect des mesures barrières en période Covid19. Les enseignants à la surveillance et au secrétariat s’activaient pour déposer les copies auprès du président du jury, afin de passer d’une épreuve à une autre. C’est la composition de mathématiques avec le problème qui a ouvert le bal du Certificat d’études primaires (CEP), suivi du français, l’étude de texte pour être précis.
De retour après une pause de 30 minutes, les candidats ont eu droit à la culture générale avec l’épreuve d’éveil. Celle-ci a clôturé les épreuves écrites du CEP.
Pour Guy-Aimé Mfoumbi, président du Centre d’examen de l’école pilote urbaine, aucun problème d’envergure n’a été signalé. Juste un retard et quelques absences. « Nous avons bien démarré, et nous avons bien terminé l’examen du CEP, bien que nous avons eu un élève qui est arrivé avec près 20 minutes de retard. Aussi trois absences ont été enregistrées sur 212 inscrits« , a-t-il fait savoir.
Le jeune candidat Emmanuel Mpira a lui trouvé les épreuves abordables dans l’ensemble, malgré quelques difficultés rencontrées. « Ce n’était pas si compliqué. Mais l’épreuve d’éveil qui portait sur le Sida m’a un peu mis en difficulté. J’ai répondu aux questions qui étaient abordables, en laissant celles qui m’ont parues difficiles », a-t-il révélé.
L’examen du CEP a pris fin dans une ambiance sereine, enseignants et candidats se donnant rendez-vous pour une date ultérieure, pour la délibération.
Laïka Naëlle MAGOURA
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