Par 
L’entreprenariat jeune était au centre des échanges jeudi au siège du Campus numérique francophone de Libreville (CNFL), sis à l’université Omar Bongo Ondimba. Quatre exposants ont défilé tour à tour avec des thèmes qui ont pour objectifs d’aider les jeunes dans leur processus entreprenarial.
Un forum universités-écoles en partenariat avec le Réseau des jeunes volontaires, a eu lieu ce jeudi 17 décembre 2020, au siège du Campus numérique francophone de Libreville (CNFL).
« Ce forum permet de mettre en face de nous les étudiants ou les personnes qui sont sorties du circuit de formation. Avec leur diplôme, il se pose la question que faire ? », a expliqué le directeur général du Campus Numérique Francophone de Libreville, Joseph Idjendje, par ailleurs organisateur du forum universités-écoles en partenariat avec le Réseau des jeunes volontaires.
Les assises se sont déroulées autour de quatre principaux thèmes pour donner des pistes de solutions aux étudiants entrepreneurs. Il s'agit pour le Dr Abdellatif Mahamat, maître de conférences en science de gestion à l’université de Toulouse III, de «Promouvoir l’esprit d’entreprise chez les jeunes», telle a été sa réponse sur la question de savoir: L’entrepreneuriat jeune en milieu scolaire, à quoi sert-il ?
Un thème qu’il a exposé devant les étudiants entrepreneurs venus nombreux pour la circonstance. L’exposant s’est largement étendu sur la définition du concept « entrepreneuriat ».
«L’entrepreneuriat c’est le champ qui étudie la pratique des entrepreneurs, leurs activités, leurs caractéristiques, les effets économiques et sociaux », a-t-il enseigné. De plus, il a fait savoir que le moteur de l’entrepreneuriat est l’innovation. Qui dit innovation, dit nouveau produit, mais également nouveau marché.
La deuxième intervenante, Laïka Mba, ingénieur informatique et par ailleurs Directeur général de la multinationale ST Digital, spécialisée dans l’accompagnement des entreprises dans leur transformation digitale. Avec cette dernière, les étudiants ont appris comment créer une entreprise au Gabon. Le choix des secteurs porteurs en est un grand atout, explique-t-elle, avec des exemples bien précis «le secteur pétrolier au Gabon est le Florent de l’économie, le forestier, tout comme le minier et le secteur des services ». Des secteurs qui sont aujourd’hui les plus prometteurs dans le pays. Donc, tout par de là.
Par la suite, les étudiants se sont laissés emporter par le thème : Quelle l’entreprise du 21e siècle ? À cela, Jean Delacroix Mabika, intervant, a répondu que « le choix le moins contraignant pour un étudiant sachant qu’il n’a pas d’argent est celui de la compagnie de marketing Réseau ». Là-bas, capital financier est faible, capital technique est nul, capital humain est faible également. Un étudiant peut facilement faire prospérer sa structure.
L’entreprenariat social était la thématique qui a clôturé la journée, par l’étudiant entrepreneur Fresnel Mamboundou, par ailleurs coach.
Laika Naelle MAGOURA
Commentaires