L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, président de Ensemble pour la République, Dieudonné Minlama Mintogo a appelé le 11 mai dernier à Libreville, à un changement des méthodes, des hommes et des moyens pour une poursuite efficace de la lutte contre le Covid-19.
« Le temps n’est plus, ni à la spéculation, ni à l’hésitation: il faut agir et vite. Un changement radical des méthodes, des hommes et des moyens s’impose à nous ! », a déclaré Dieudonné Minlama Mintogo dans un communiqué, formulant plusieurs propositions à même selon lui de combattre efficacement contre la propagation du Coronavirus.
Il appelle notamment à une reprise en main de la riposte par le président de la République, d’une refonte en profondeur du gouvernement et du Copil, d’une redéfinition globale de la stratégie de riposte, d’une mobilisation totale de toutes les forces vives de la nation autour d’une réelle Union Sacrée et d’une évaluation sans complaisance de la première phase du programme.
Le président de Ensemble pour la République a justifié ces propositions par le constat fait après les deux premières phases de l’état d’urgence sanitaire. Ainsi, a-t-il relevé respectivement, « un confinement brutal et catastrophique, un déconfinement brutal sans préparation et sans mesures d’accompagnement, un gouvernement solitaire, à la peine et dépassé par les événements, un personnel médical exposé, en colère et prêt à jeter l’éponge, une augmentation vertigineuse du nombre de cas avec un risque réel d’une contamination de masse, un peuple aux abois, perdu et déboussolé, ne sachant plus à quel saint se vouer ».
Lors de sa précédente sortie, Dieudonné Minlama avait déjà exprimé ses réserves quant à la volonté et à la capacité du gouvernement à mettre en pratique toutes ces mesures dans un esprit d’éthique, d’équité, d’égalité, de sincérité, de justice sociale et de bonne gouvernance.
D’où sa proposition de voir chacune des provinces disposer des capacités réelles de dépistages et de prises en charge des personnes touchées par le coronavirus au niveau local.
Stéphane NGUEMA
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