LIBREVILLE, 5 décembre 2025 (AGP) – La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, Dr. Najat Maala M’jid, a tenu un point de presse ce vendredi 5 décembre à Libreville, après un tour de table avec quelques membres du gouvernement, notamment, Élodie Diane Foufoue épse Sandjoh, ministre de la Famille, de la Femme et de la Protection de l’enfance, Nadine Nathalie Awanang épse Anato, des Affaires sociales, et Paul-Marie Gondjout, de la Communication et des Médias, a constaté l’Agence gabonaise de presse.
Cette rencontre a portée sur la présentation de l’analyse synthétique des indicateurs de protection de l’enfant et la lecture de l’engagement du Gabon dans l’alliance mondiale contre les violences à l’endroit des enfants, suivis par un débriefing du Dr Najat Maala M’jid.
Selon le diagnostic de la diplomate onusienne, le principal problème de beaucoup de pays est le fait de privilégier la communauté à l’enfant, et l’autre est le fait qu’il n’existe pas de mécanisme dûment approprié pour signaler certaines violences en milieu familial.
« Il va falloir construire un lien de confiance avec l’enfant pour qu’il puisse signaler les sévices dont il est victime», a-t-elle proposé. Non sans préviser, « qu’il ne s’agit pas que d’une branche de la société quand on parle d’enfant, mais de toute la société, aussi bien la police, la santé, les affaires sociales et biens d’autres encore. Tous doivent contribuer pour la protection de l’enfant ».
Elle a par ailleurs ajouté que son rôle est d’accompagner les Etats et de rappeler les engagements qu’ils ont pris concernant la protection de l’enfant
Pour la ministre de la famille, Élodie Diane Foufoue épse Sandjoh, « nous posons des actions certes, mais nous pouvons les améliorer en collaboration avec tous les acteurs qui prennent en charge les enfants et insister sur un devoir de recevabilité pour chaque facteur, afin que ces actions soit véritablement mesurées et qu’elles impacts nos populations ».
DFM/JM/WM/AGP












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