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Présidée par le Dr Christian Wali Wali, l’équipe d’Afrobarometer conduite par le Centre d'étude de recherche en géosciences politiques et prospective (CERGEP) a procédé, ce jeudi 30 juillet à Libreville, par visioconférence, à la présentation des résultats de la première dissémination des nouvelles données Afrobarometer sur des nombreuses thématiques, dont l’identité nationale que revendiquent près de 48% des gabonais.
Les résultats de l'enquête montrent que les gabonais revendiquent leur attachement à l'identité nationale, mais restent méfiants vis-à-vis des gens. Selon l'équipe d'Afrobarometer, près de la moitié des gabonais notamment 48% revendiquent leur identité nationale. Le tiers notamment 31% s'identifient à la fois de leurs identités qu'à celle de leur groupe ethnique ou culturel. Seulement 15% se sentent plus ethnique que gabonais.
Aussi, plus de la moitié de la population gabonaise affirme que leur groupe ethnique ou culturel subit « quelques fois » (34%) ou « souvent » (21%) un traitement injuste de la part du gouvernement. Seuls 43% des personnes interrogées «disent qu'il y a plus qui unit que ce qui divise les gabonais contre 57% qui soutiennent le contraire», indiquent lesdits résultats.
Puis, neuf (9) gabonais sur dix (10) (87%) restent méfiant en ce qui concerne les relations avec autrui. Une position qui a paru paradoxale aux participants des organismes internationaux et experts en ce qu’un Etat qui aspire au développement devrait développer une confiance entre habitant.
Pour certains, l'identité nationale ne devrait pas faire débat, mais l'instrumentalisation de l'ethnie. Aussi, l’identité nationale devrait être fondée au Gabon par son intolérance à plus de 80% de l’homosexualité comme le présentent les résultats de l'enquête. Cette enquête a été menée en février dernier, sur un échantillon de 1200 gabonais.
Florine Angue
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