Les conducteurs de taxis de la commune de Port-Gentil, chef-lieu de la province de l'Ogooué Maritime (Ouest) ont stationné leurs véhicules, ce matin pour manifester leur mécontentement face aux contrôles qu'ils qualifient d'abusifs.
Les taximen de la commune de Port-Gentil ont manifesté leur mécontentement ce matin, pour exprimer leur ras-le-bol suite aux contrôles abusifs auxquels ils seraient soumis.
Pour le porte-parole de ces conducteurs de taxis, Jean Parfait Mwengaya, il est inadmissible de payer 500 où 1000FCFA à chaque contrôle sans aucune raison valable.
En effet, a-t-il expliqué, avec ou sans papier à jour, les policiers et les gendarmes leurs extorque les billets de banque à chaque contrôle.
«Nous sommes soumis à plus de dix contrôles par jour. Lors de ces contrôles, nous sommes obligés de donner de l'argent et ce, sans aucun papier qui notifie cela. Trop c'est trop», a- t-il indiqué.
Poursuivant son propos, il a précisé que pour ce qui est du mouvement d'humeur des taximen proprement dit, il vise à demander au commissaire et au maire de la commune de Port-Gentil, de revoir tous les paramètres liés aux contrôles abusifs des policiers et des gendarmes sur le terrain.
A ce sujet, le commissaire de police a notifié aux taximen par le canal de leur porte-parole, qu'il leur serait impossible de faire un attroupement de plus de dix personnes alors que le respect des mesures barrières de lutte contre le covid-19, exige le contraire, a expliqué sous anonymat, un capitaine du commissariat central de police.
«Le commissaire a fait comprendre au porte-parole des taximen, de constituer une équipe de 4 personnes à même de le rencontrer pour poser le problème. Ceci, afin de trouver un terrain d'entente».
Des Consignes que les taximen n'auraient pas totalement respectées, a-t-il souligné. La descente des policiers sur les lieux aurait visé à disperser les conducteurs de taxi.
Toutefois, suite à cette grève, l'édile de la commune de Port-Gentil, et le commissaire de police ont tenu une réunion en vue d'un retour à la normale dans les plus brefs délais.
Patricia Asseko
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