MAKOKOU, 2 décembre 2025 (AGP) – L’amphithéâtre de l’École provinciale de formation d’action sanitaire et sociale (EPFASS) a accueilli, ce mardi, un atelier de sensibilisation consacré à la vulgarisation de la réglementation interdisant les produits cosmétiques éclaircissants contenant du mercure et d’autres substances dangereuses pour la santé, a constaté l’Agence gabonaise de presse.
Ouvrant les travaux, le gouverneur de province, Christiane Leckat, a indiqué que cette rencontre s’inscrit dans la mise en œuvre au Gabon d’un projet financé par le Fonds mondial pour l’environnement, exécuté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Institut international sur la biodiversité. Le projet est mené simultanément en Jamaïque, au Sri Lanka et au Gabon.
Elle a par ailleurs remercié les partenaires au développement, notamment l’OMS et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), pour la confiance accordée au Gabon, choisi pour représenter l’Afrique dans cet exercice d’envergure mondiale.
Organisé conjointement par les ministères gabonais de la Santé et de l’Environnement, en collaboration avec le bureau de l’OMS au Gabon, cet atelier marque l’effectivité de la mise en œuvre de la réglementation nationale encadrant l’importation, l’usage, la fabrication et la distribution des produits d’hygiène corporelle.
Pour sa part, le chef de base épidémiologique de Makokou, Gustave Minto’o M’Ebang, assurant l’intérim du directeur régional de la Santé, a rappelé que le projet d’élimination des produits cosmétiques éclaircissants contenant du mercure a été lancé en juin 2023. Placé sous la responsabilité technique de l’Agence nationale du médicament et des produits de santé, il vise à renforcer le cadre législatif et réglementaire afin de garantir des décisions efficaces pour éliminer ces produits nocifs pour la santé et l’environnement.
L’atelier de Makokou constitue la première session de sensibilisation organisée après la 6ᵉ Conférence des Parties à la Convention de Minamata, qui a adopté une décision présentée par le Gabon au nom du groupe africain visant à mettre fin à l’usage mondial des produits cosmétiques éclaircissants pour la peau.

Cette décision consacre la reconnaissance internationale des résultats obtenus par le Gabon à la suite de l’atelier régional tenu à Libreville en janvier 2025, auquel près de 200 délégués de 13 pays africains avaient pris part.
L’atelier de Makokou est le sixième du genre, après ceux organisés à Franceville (Sud-Est), Oyem (Nord), Mouila et Tchibanga (Sud), ainsi qu’à Lambaréné (Centre).
NMM/LKM/FSS/AGP












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