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Depuis plusieurs semaines, les populations du woleu-Ntem, en général, sont sevrés de la lecture de leurs presses préférées, du fait du confinement de la capitale gabonaise.
Situation pour le moins inédite pour les populations du septentrion gabonais qui ne savent plus quoi faire pour accéder à la lecture d'un journal papier. En effet, aussi bien à Oyem, Mitzic, Bitam etc.il est quasiment impossible, voire miraculeux de trouver un journal à acheter, aussi bien de presse privée (échos du nord, le temps, la loupe, l'union..), que publique (Gabon-Matin).
«Ce n'est pas de notre faute, depuis plus de deux semaines, nous ne recevons pas les journaux, cela nous pénalise également», se justifie un tenancier des trois kiosques à journaux de la ville situés en face d’un hôtel de la place, au quartier Monaco. En réalité, le problème se situe ailleurs, au niveau des agences de voyages qui desservent quotidiennement Libreville, à partir de la province du woleu-Ntem.
Depuis le début du mois de mars, suite à la pandémie du coronavirus, le gouvernement gabonais a suspendu les transports terrestres interprovinciaux entraînant du coup une interruption de la chaîne de distribution des journaux à l'intérieur du Gabon. «C'est notre agence le transporteur qui achemine les journaux dans la province, malheureusement depuis quelques semaines, nos bus ne circulent plus. Pourtant au début ça allait, mais avec le confinement de Libreville, tout est à l'arrêt», nous confie le chef d'agence, précisant que les choses devraient, probablement, rentrer dans l'ordre à partir du 11 novembre prochain. Les lecteurs sont donc appelés à croiser les doigts.
Ernest Mvie Mendame
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