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L’ancien ministre gabonais de l’Économie, Magloire Ngambia, a été remis en liberté ce jeudi 24 septembre 2020, au terme d’une audience au Palais de Justice de Libreville. Il a été reconnu coupable de détournement de fonds publics puis condamné à 44 mois, 13 jours de prison assorti d’une amande de 100 millions de Francs CFA.
La Cour criminelle spécialisée, qui siégeait en ouverture de la 2e session criminelle de l’année 2019-2020 a tenu compte des réquisitions du Parquet de Libreville, représenté par le procureur général Me Appolinaire Nziengui. En effet, le Parquet a fait observer l’existence dans ce dossier, d’un acte transactionnel dans lequel l’accusé engage sa responsabilité sur la base d’un décret de loi en accord avec la partie poursuivante.
C’est pourquoi il a demandé la levée du mandat de dépôt décerné à son encontre le 10 janvier 2017 et de prononcer par conséquent sa remise en liberté. L’ancien ministre (de l’Économie et des Finances, puis de la Promotion des investissements des Transports, des Travaux publics, de l’Habitat, du Tourisme et de l’Aménagement du territoire) recouvre donc la liberté près de quatre ans après avoir été placé en détention à la prison centrale de Libreville (Gros Bouquet).
Selon nos sources, malgré l’accord passé entre les deux parties, il devra néanmoins s’acquitter d’une amende de 100 millions de Francs CFA. La Cour criminelle spéciale a «déclaré Magloire Ngambia coupable de détournement des deniers publics et le condamne à 44 mois et 13 jours et à une amende de 100 millions de FCFA. Ordonne la levée de son mandat de dépôt décerné le 10 janvier 2017 et sa mise en liberté».
Incarcéré depuis janvier 2017 pour de soupçons de détournements des deniers publics, de corruption passive, dans les contrats de construction de routes et de logements passés avec l’entreprise Sericom, propriétée de feu Guido Santullo, homme d’affaires Franco-Italien mort en août 2018.
Willy-Arnauld NGUIMBI
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