Par 
Cette enquête, ouverte ce vendredi 19 février, permettra, si bavure il y a eu, suivant les lois et le règlement, de sanctionner les coupables, d’après le Commandant en chef des Forces de police nationale, le Général de Brigade, Serge Hervé Ngoma.
Les événements marquants la nuit du 18 février au Gabon ont endeuillé des familles et la nation toute entière. Deux jeunes manifestants sont tombés au front d'un mouvement dit pacifique. Selon le Commandement en chef des forces de police nationale, les circonstances de ces deux décès n’ont pas encore été élucidées, d’où l'ouverture d’une enquête. «Dans des circonstances non encore élucidées, deux personnes, parmi les contrevenants, ont subi des blessures par balle et ont succombé à ces dernières», annonce le Commandant en chef des Forces de police nationale, le Général de Brigade Serge Hervé Ngoma dans un communiqué.
Pour lui, ces groupes de personnes sortis à Libreville, Port-Gentil, Lambaréné, Franceville, Mouila et Oyem à 20h 30 ont manifestement violé le couvre-feu mis en place pour stopper la propagation du virus.
D’après lui, les heurts les plus violents ont été ceux des quartiers des PK, Niali et Beau-séjour. Selon ce dernier, la police avait été alertée par les habitants. Des guet-apens auraient été coordonnés contre les Forces de l’ordre entraînant des blessures chez plusieurs membres des équipes d’intervention. Car ces derniers avaient été accueillis par des barricades, des jets de pierres, des barres de fer, des cocktails Molotov.
Le Commandant en chef des FPN a confirmé le décès de ces deux compatriotes tués par balle. L’enquête, ouverte vendredi permettra d’élucider les circonstances des décès et établir les responsabilités.
Marielle ILAMBOUANDZI
Commentaires