Les établissements privés reconnus d’utilité publique et ceux du confessionnel de la commune de Koulamoutou, capitale provinciale de l’Ogooué-Lolo (Sud-est du Gabon), ont dénoncé leur non prise en compte par l’Etat, dans la distribution des équipements sanitaires destinés à la lutte contre la Covid-19 en milieu scolaire.
Les établissements privés reconnus d’utilité publique et les écoles confessionnelles de Koulamoutou ont exprimé récemment leur indignation, pour n’avoir pu bénéficier du soutien de l’Etat, dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus, au même titre que ceux de l’enseignement public. Ils ont qualifié cette situation de «véritable école à deux vitesses».
Eu égard à cela, plusieurs parents d’élèves ont interpellé les autorités locales et gouvernementales à faire preuve de responsabilité par la distribution des équipements sanitaires à l’intérieur du pays. Rappelant que lors du dernier examen du baccalauréat, les candidats de l’Ogooué-Lolo n’avaient pas aussi bénéficié des bus de transport scolaire.
Pour eux en effet, l’ensemble des établissements privés et publics qui concourent à l’avenir du secteur éducatif devraient bénéficier d’un même traitement concernant les mesures barrières, au moment où les élèves regagnent progressivement le chemin de l’école. Du lycée privé notre Dame de la Saletette et David Mikombo en passant par le lycée privé Moutou mambou, le constat est le même.
Les responsables de ces structures scolaires et les parents d’élèves sollicitent ainsi, l'intervention du Directeur d’académie provincial (DAP) et les responsables locaux du Copil coronavirus, notamment le gouverneur de la province, afin d'apporter des solutions y relatives, sachant que la lutte contre la Covid-19 devient une urgence nationale.
DM/HUN
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